Changement de dernière minute, j'ai finalement pu y aller.
Et ça tombe très bien car ma petite annonce n'a pas eu le succès qu'elle méritait.
C'était juste magique.
150 personnes à tout péter dans une boite à sardine, les musiciens au coude à coude, mais avec la banane des soirs de fête.
Kip Winger n'a rien perdu de sa superbe (putain ce mec je vais le tuer), une voix à se damner, rauque au possible accédant aux aigues sans problème. Il se met le public dans la poche grâce à une humilité rafraichissante.
Faut dire, le type qui joue au batofar après avoir rempli des zéniths, il a intérêt à être humble, et on peut etre certain qu'il n'est pas là pour cachetonner.
Le son était quasi parfait, chargé juste qu'il faut en basses, puissant, avec des aigues qui ne vrillent pas les oreilles.
A 2m des enceintes, j'ai à la fois pu ne pas mettre de bouchons et prendre puissamment mon pied. A noter les choeurs exceptionnels des deux gratteux.
Les quelques extraits du dernier albums passent sans problème, taillés qu'ils sont pour la scène (je le conseille d'ailleurs, sans être exceptionnel, témoigne d'un véritable savoir faire avec ces mélodies toujours efficaces), tout le monde s'éclate, les zicos en premiers.
Grâce à un reb beach légèrement émmeché que le tango de l'embarcation n'a pas dû arrangé (je suis bourré ou c'est la scène qui bouge? ou les deux?), on a eu droit à quelques vannes à la con (improvisation de choeurs sur le thème "I m on a boat I m on a boat", un bon gros "she's only thirtyyyy fiveee" sur Seventeen

etc etc), également un guest d'une chanteuse méconnue en rappel qui a contribué à l'esprit festif de la chose.
Toujours quelques regrets : -les solos en live ça me broute de plus en plus
-il me manquait juste Hungry
-Sur Headin for a heartbreak/Rainbow in the rose, les deux titres gigantesques du groupe, kip prend le piano sur le bord de scène laissant la basse à un mec du groupe de première partie.
Alors c'est excellent certes, mais avec le mec qui chante et joue en face de toi, c'est toujours mieux.
A classer parmi ces quelques concerts (avec skid row et JSS) qui m'ont donné l'impression de vivre un peu dans l'effervessence des clubs 80's