J'ouvre un topic sur les concerts d'Helloween...après qu'une bonne partie de la tournée est passée.

Je vais faire mon petit compte-rendu sur la soirée du dimanche 11/12 à Paris.

Les portes ne se sont pas ouvertes à l'heure alors que le peuple était déjà là. Résultat des courses le premier groupe prévu ce soir là s'est retrouvé comme un con. En effet, les pauvres Jaded Heart officiant dans un hard fm made in Frontiers, proche finalement de Pink Cream 69...les mélodies en moins. Quand on est arrivé, le groupe avait déjà commencé et je n'ai entendu que 3 titres qui me semblaient plus pêchus que sur album. Mention spécial au claviériste, brushing de surfer, chemise complètement ouverte et sourire de beau gosse ! Le groupe n'a même pas pu finir sa prestation, ils se sont fait virer avant par l'organisation. Super organisation ! Ca fait toujours plaisir !

Vient le tour de Primal Fear. Je me demande bien comment le quintette teuton va se faire accueillir. Sur la tournée avec COB, en 2001, le public avait été froid. Là encore, malgré un show très carré, à tout point de vue (il n'y a qu'à voir la carrure des gars, enfin surtout Scheepers qui est musclé, les autres étant juste gros), le public, à quelques rares exceptions près, a été de marbre. Pourtant le groupe était en forme malgré un son plus que moyen (sauf si on aime entendre les basses un max et peu la voix. Heureusement que Scheepers a une voix qui porte). La set-list était taillée pour la scène avec Demons & Angels, Rollercoaster, Nuclear Fire, Seven Seals, Diabolus, Final Embrace, Metal Is Forever au menu. Le groupe a joué une petite heure et s'en est allé. Dommage pour ce groupe qui a été bon, mais le public parisien ne les acceptera jamais. Mention spécial, tout de même, au bassiste intersidéral qu'est Mat Sinner, l'homme qui n'a besoin que d'un bras droigt et d'une corde pour pouvoir jouer. Le reste n'est qu'accessoire, preuve en est ce bras droit qui ne sert qu'à faire le Devil Horn.

Helloween est donc le grand attendu de la soirée, pas étonnant pour une tête d'affiche. Levons tout de suite le doute, le groupe a été excellent et qui plus est soudé, ce qui nous change du Dark Ride Tour. Deris et Grosskopf s'entendent à merveille et ça se voit. Ils font vraiment le show. Gerstner, même s'il semble timide, arrive à se lâcher passé la moitié du show et sa complicité avec Weikath est évidente. Ce dernier, même s'il ne sourit pas (faut pas déconner non plus), prend vraiment son pied en faisant des chorégraphies débiles ou un solo de gratte à la bouche. Enfin le petit noueau, Dani Loeble, semble bien intégré, il n'y a qu'à voir son duel de guitares avec Gerstner où, armée d'une mini guitare, il essaye de débouler le meilleur solo possible. On a eu de même avec le solo de batterie, où Grosskopf et sa mini-batterie martelait comme il pouvait. Bref le groupe est de bonne humeur, plein d'entrain et cherche, avant tout, à divertir...et ça marche.

D'autant que la set list n'est pas en reste. Après nous avoir à fond For Those About To Rock, le groupe entame son show avec King For 1000 Years qui passe à merveille l'épreuve de la scène. Deris, malade (le concert de la veille à Anvers a été annulée), s'en tire admirablement. Faut dire que pendant tout le concert, le public était là et bien là. Car dès le 2ième morceau on a droit à un Eagle Fly Free des familles qui te fait bouger la foule. Le groupe piochera ensuite dans les Keeper : Keeper Of The Seven Key, A Tale That Wasn't Right, Future World, I Want Out, Dr. Stein. Pour le reste on a droit à un Mr Torture bien dans l'esprit (quoique plus heavy que ces titres) ; Hell Was Made in Heaven, surprenant en 3ième titre ; If I Could Fly, définitivement un classique du groupe ou Power.

Bref un grand concert où la salle, pleine, à chanter avec ses héros qui subissent, avec ce nouvel album, un retour en grâce particulièrement mérité.

Ultima résume parfaitement la situation danns son message :
Organisation plus que mediocre (mais c'est comme ça à chaque qu'il ya 3 groupes dans la même soirée à l'Elysée).
un Accueil timide pour Primal Fear, mais la prestation m'a quand à moi laissé un gout bizarre. C'étais la premiére fois que je les voyais sur scéne et malgré le fait que j'adore les albums (Seven Seals passe en boucle en ce moment et soyons franc c'est un peu plus pour eux que je me suis déplacé) je fut géné pendant le show d'entendre sur tous les morceaux des bandes sons pour le clavier et autres voix off. Une légére deception en soi.
Pour Helloween un trés bon moment pendant les morceaux datant de l'époque Kepper, une découverte (et désolé mais presque un ennui) pendant les morceaux plus récent, mais une présence sur scéne de la bande symapthique avec (presque) tous la banane d'enfer.
Bref un bon moment avec de la bonne zique, ben ça le fait bien.

Oui très juste pour l'utilisation du sampler pendant PF. C'était Randy Black, excellent batteur au passage, qui controlait le tout. D'ailleurs, je ne sais pas si t'as vu, mais pendant que le crew installait le matos, ils ont lutté pour l'installer (problème de branchement), il a fallu l'intervention de Randy pour que ça marche .

Je suis pas trop de votre avis, Primal fear a plutôt bien été acceuilli, voici mon cr :

En cette fin d'année les concerts de heavy metal s'enchaine à l'élysée montmartre. Après Gamma ray et Nocturnal rites, Hammerfall et Stratovarius, c'est Helloween
et Primal fear qui se produisent en cette soirée du 11 décembre. Une belle soirée en perspective! D'autant plus que les métalleux se sont déplaçé en masse : l'élysée montmartre fait salle comble et ça fait plaisir, même si le fait que le concert soit un dimanche n'y est certainement pas étranger.

L'organisation laisse un peu désirer. Les portes n'ouvrent qu'à 18h30 et certains videurs se montrent franchement désagréable. Le premier groupe de la soirée, Jaded Heart, commence aussitôt son show alors que les trois quart des spectateurs sont encore à l'extèrieur. Jaded Heart fait un peu figure d'amuse gueule : son hard rock mélodique est certes sympathique mais bien trop quelconque. Le groupe ne parvient pas à proposer de morceaux réellement accrocheurs, mais rien de catastrophique non plus. Les musiciens jouent bien et sont d'allure sympathique, et la gente féminine a sans doute dut apréçié le physique du chanteur suédois du groupe! Une petite demi-heure et Jaded Heart s'en va, c'est alors qu'arrive le premier gros morceaux de la soirée : les allemands de Primal Fear. Le chanteur bodybuildé Ralf Scheepers et le bucheron de bassiste Matt Sinner arrive sur scène accompagné de leurs musiciens : le ton est donné, Primal fear est là pour jouer du heavy metal pur et dur et à ce niveau on ne va pas être déçu. Le groupe commence logiquement son show avec les 2 premiers morceaux de leur dernier (et sans doute meilleur) album, "seventh seal". Ils enchaineront ensuite sur une série de classique auxquels il faut ajouter deux autre morceaux issus du dernier album : "seventh seal" et "diabolus", des morceaux assez atypique pour le groupe, d'habitude adepte d'un heavy metal simple et direct hérité de Judas Priest. "Diabolus" se révelera particulièrement efficace sur scène. Visiblement le groupe était attendu vu la réaction des nombreux fans présents, chantant en choeur les refrain des allemands. Ralf Scheepers commence calmement le show histoire de se chauffer la voix, mais une fois qu'il est chaud l'ex chanteur de Gamma Ray se révèle magistral : il enchaine screaming sur screaming avec une facilité déconcertante. Sa performance technique est hors du commun et il offrira sans conteste la prestation vocale la plus impressionante de cette soirée. Un petit bémol cependant : sur scène sa ressemblance avec Rob Halford est encore plus prononçé que sur album, d'autant plus que Scheepers a de nombreuses atitudes scéniques similaire au metal god anglais. Cependant Ralf Scheepers est certainement le meilleur chanteur "halfordien" du moment, même devant Tim Owen. Son jeu de scène robotique pourra ne pas plaire à tout le monde mais personnellement je trouve qu'il convient tout à fait à ce type de heavy metal martial et sans concession.
Le concert des allemands s'achève sur un hymne à la gloire du heavy metal : "heavy metal is forever", morceau redoutable. Le heavy metal est éternel qu'ils disent? Avec des groupes comme eux on est forçé de le croire! Alors encore bravo à Primal Fear, l'un des rares représentant actuel d'un heavy metal direct et dévasteur. Leur concert s'achève sur une accolade chaleureuse entre Ralf Scheepers et Matt Sinner tandis que pour ma part j'en aurais bien redemandé.

Après un entracte où l'on a pu entendre des morceaux de Ozzy Osbourne et Gary Moore c'est un hymne bien connu qui se charge de servir de prologue au clou de la soirée : Helloween. L'hymne en question est "for those about to rock" d'AC/DC, son but est atteint : le public est en effervescence et chante les paroles des australiens à un tel point qu'on se demande si les kangourous ne vont pas déboulés sur scène! Mais non c'est bien les anciens du Speed mélodique qui se présente ce soir. Et les citrouilles n'ont pas choisis la facilité vu que c'est avec une pièce énorme de 13 minutes qu'ils ouvrent le concert : "the king for 1000 days"! Début surprenant donc mais tellement jouissif! En effet ce morceau passe sans problème l'épreuve de la scéne et se révèle être un trés grand moment de heavy metal. Une fois ce pavé terminé le groupe enchaine aussitôt sur le classique eternel : "eagle fly free". De quoi achever les fans dés le début du concert. Les fans des Keepers seront aux anges ce soir, outre "eagle fly free" les allemands joueront également les classiques "future world", "I want out", "Dr stein", "a tale that wasn't right" (morceau rarement joué) et un autre grand pavé inoubliable du groupe : "the keeper of the seven keys", peut être le meilleur moment du concert. Cependant le reste de la set list est loin de me satisfaire autant. Le groupe ne jouera qu'un seul autre morceau du nouvel album : "occasion avenue", un morceau que je trouve particulièrement imbuvable et dont je ne supporte pas le riff. Au lieu de m'ennuyer pendant 10 minutes j'aurais préférais un "invisible man" et "Mrs God" par exemple. Mais visiblement les fans ont adoré. Parmi les morceux de l'époque Deris joué ce soir seul "power" est à la hauteur des anciens morceaux du groupe. "Hell was made in heaven" et surtout "Mr torture" sont des morceaux fort sympathique mais franchement les albums "better than raw" ou "master of the ring" contiennent des morceaux biens meilleurs, malheuresement on ne verra pas l'ombre ce soir des excellents "soul survivor" ou autre "falling higher". De même, au lieu de la ballade bateau "If I could fly" j'aurais largement préféré "in the middle of a heartbeat".

La performance du groupe fut fort honorable. Andi Deris ressemble beaucoup à Biff Byford de Saxon, et à l'instar de ce dernier sa voix est dôté d'une personnalité indéniable. Si sa performance demeure nettement moins impressionnante que celle de Scheepers, il a le mérite de n'être ni un chanteur Halfordien, ni Dickinsonien, ni Kiskien, ce qui est plutôt rare dans les groupes de metal actuel, surtout ceux estampillé speed mélodique. Sa performance est trés bonne ce soir surtout quand on sait qu'il était malade la veille (le concert d'Anvers fut d'ailleurs annulé), il passera tous les aigues sans problèmes. Markus Grosskpof est quant à lui trés joyeux et souriant contrairement à un Sascha Gertner bien terne et dénué de charisme. Quant à Michael Weikath ce mec m'éclate : son jeu de jeu scène est totalement non conventionnel et il ne cessera de faire de l'autodérision durant le concert, même durant la traditionnelle présentation des musiciens où il prendra le micro pour chanté un solo de guitare des plus ridicule, on est loin des standard habituel et c'est tant mieux. Le groupe fera à de nombreuses reprises participé le public, notamment sur le dernier morceau avant le rappel : "future world". On aura droit aux inévitables solo de batterie et de guitare, mais à la Helloween : c'est à dire totalement fun! En effet le batteur sera rejoint par Markus Grosskopf armé d'une mini-batterie, c'est alors qu'ils entameront un battle drum ridicule et bourré d'humour qui se soldera par la défaite inévitable du bassiste des Citrouilles. Le groupe fera la même chose pour le solo de guitare, Sascha Gertner sera rejoint par le batteur armé d'une guitare playschool, il sera vaincu par la guitare elle-même. Un bémol cependant pour le solo de Gertner totalement dépourvu de feeling et ressemblant plus à une bouillie sonore qu'autre chose.
Venons en à ce qui reste pour moi là plus grosse déception de la soirée : le rappel! Seulement constitué de 2 morceaux, celui-ci est expédié à la va-vite. Les morceaux sont pourtant de choix, mais la version de "I want out" que nous délivre le groupe est bien molle et le riff de Kai Hansen est massacré par les citrouilles. Le bas blesse surtout quand on compare cette version à celle donnée par Gamma Ray quelques semaines plus tôt dans cette même salle et qui était bien plus efficace et performante. "Dr Stein" est mieux interprété mais je regrette l'absence des fameux orgues qui faisaient tout le charme du morceau. Finalement ce concert d'Helloween fut à l'image de la discographie du groupe : en dent de scie, la faute à un rappel expédié en vitesse, un choix des morceaux de l'ère Deris peu judicieux (excepté "the king" et "power") et à une durée moyenne, cela n'a pas pour autant occulté les grands moments du concert.
Cette soirée fut finalement un grand moment à la gloire du heavy metal : les gars revenez quand vous voulez!

Set list :

The king for 1000 days
Eagle fly free
Hell was made in heaven
Keeper of the seven keys
The tale that wasn't right
Drum solo
Occasion avenue
Mr Torture
If I could fly
Guitare solo
Power
Future world

rappel:
I want out
Dr Stein

Seulement 14 titre dont 2 soli ??? Bon les 3 derniers tuent !

En même temps 3 morceaux dépassaient les 10 minutes. Mais le concert fut quand même trop court, enfin surtout le rappel, du foutage de gueule. Et la verison de "I want out" fut tréééééés moyenne.

mais c'est du a la salle ça non? sur les autres dates, Helloween joue facilement deux trois titres de plus

Pour Gamma Ray l'organisation était similaire, et pourtant ils ont joué plus longtemps avec 2 rappels qu'ils ont fait duré (le 1er : Valley of the kings et Somowhere out in space, le 2è avec send me a sign).

La seule raison valable doit être le fait que Deris était malade la veille, je vois que ça sinon c'est craignos.

Il faut se souvenir que le couvre feu pour l'Elysée est fixé à 23h00, sauf le samedi et encore c'est pas sur.
Le rappel a commencer à 22h35, ce qui de toute façons ne laisse aucune place pour plus de chanson, alors maintenant on décide quoi ?

1/ 3 Groupes passent le même soir et un peu moins pour chaque groupe ?
2/ on mets un groupe de moins et dans ce cas là la tête d'affiche joue un peu plus longtemps (2 ou 3 morceaux en rêgles générale)

De toute façon inutile de demander l'ouverture des portes plus tôt ça le fait au niveau timing.

C'est au choix,limite débat je l'avoues et qui de toute façon ne satisferais jamias 100% du public.

22h30 il me semble le couvre-feu à l'Elysée-Montmartre
Ou alors ils l'ont étendu.
Y'a une petite marge autorisée mas elle est minime.

j'ai entendu parler d'un concert de Slayer où le couvre feu a été dépassé, mais en raison de problèmes techniques, le groupe avait à peine jouer la moitié de son show...

J'imagine 7-800 thrasheurs frustrés comme ça, ça devait pas être joli à voir....