Relis mon message et tu verras que je recherche une place pour un pote tête en l'air, plutot que de vendre celles que j'ai déjà..

Ya un mec qui revends sa place 30 euros sur defenders
http://defender.metal-live.com/viewtopic.php?t=6177

Merci Fati.. Je prend note.

Ah oui, j'avais lu trop vite, j'avais lu "voudrait" , d'où la confusion...

Sorry !

Rémy

Je ne pourrai pas y être, on joue le même soir...

Mais pas au même endroit...

Ah, meme pas en première partie ? Vu qu'on ne connait toujours pas l'identité des ouvreurs.. Bon, tu rate ma tournée générale cette fois..

Voici quelques infos sur le concert de R+, source ville de Nîmes :





Putain, The Torguell google connait pas. Torgull ça existe, je sais pas ce que c'est mais ça existe.

Putain, j'suis dégouté.. Le concert est dans 2 jours et je cherche toujours une place pour un pote...

ben sinon tu lui fila la tienne, et tu pourra admirer le bonheur dans ses yeux

Oui, bien sur.. et je le laisse meme aller au concert avec ma copine et ma caisse, non ?

ca après c'est comme tu le sens mais ça me parait risqué

Demain, c'est demain. AAAAAAAAAAAAAAAAAAA

ça y est, c'est le grand jour, et qu'est-ce que j'apprend : que OUIIIIII, c'est officiel, le concert va être integralement filmé pour une sortie DVD !!

Quand a la première partie, il parait que c'est un groupe éléctro..

Enfin bref, décollage de toulouse dans peu de temps, risque d'y avoir du peuple sur la route..

Putains de vacanciers, va y avoir du sport !

c/c de mon post sur fufuworld:

Samedi, j'ai assisté au concert de Rammstein, j'ai vraiment passé une très bonne soirée. Rammstein en concert, ça tue oO

Bon, la premiere partie était à chier: Torgull (pas sur de l'ortho), un DJ qui a passé de la techno de merde.. Le pauvre s'est pris de nombreux objet dans la tronche, ainsi qu'une pluit de "casse toi!". En gros, il était là pour chauffer la salle.

Rammstein a joué pratiquement 2h, ils sont revenu 2 fois pour 3 morceaux à chaque fois.
Ils ont joué, dans l'ordre:
1. Intro (Sigur Ros)
2. Reise, Reise
3. Links 2 3 4
4. Keine Lust
5. Feuer Frei!
6. Asche zu Asche
7. Morgenstern
8. Mein Teil
9. Stein um Stein
10. Los
11. Du Riechst so gut
12. Benzin
13. Du Hast
14. Sehnsucht
15. Amerika

1er Rappel :

16. Rammstein
17. Sonne
18. Ich Will

2ème Rappel :

19. Ohne Dich
20. Stripped
21. Outro - Engel Cover By La Scala

Une super playlist donc, aucun morceau n'était de trop.
Bon, au 2/3 premiers morceaux, les pogoteurs était bien chiant, mais ça s'est très vite calmé, j'ai pu assisté au show tranquillement. Show vraiment impressionnant d'ailleurs, notament grace aux effets pyrotechniques.
Comme par exemple, sur Mein Teil, le chanteur était habillé en boucher, avec un gros chaudron où était le gars au synthé, et le "boucher" tirait sur le chaudron au lances flammes.
A la fin, le bassiste a navigué sur le public avec un bateau gonflable, il flippait un peu ;D.
Concert génial donc, je suis vraiment pas déçu.

Angel Soul au rapport !!!

Sir yes sir !!! Et c'est parti pour un ch'ti CR.


Enfin je vais surtout comparer le concert de Barcelonne de Novembre avec celui de Nimes.


Pour un fois, je ne suis pas arrivé a la bourre. Mon frère voulant ABSOLUMENT être au premier rang pour voir sa tronche figurer sur le DVD du concert, je suis donc arrivé en tout début d'aprem et je fus surpris de voir que le parkings aux pieds des arenes était déjà gavé de monde. La foule, accablée par la chaleur étouffante donne de la voix et le moindre mouvement de cils des vigiles a l'entrée la fait réagir. Enfin, peu avant 19H, les grilles s'ouvrent, et je suis impressionné par l'exces de zèle des vigiles qui fouillent meticuleusement chaque visiteur. Mon sac plein de binouzes en a fait les frais : sitôt ouvert, sitôt balancées dans le vide ordure, sous la bronca de la foule, dégoutée. Je me place avec ma copine dans les tribunes, car elle a un peu peur de la foule. Je laisse donc mon frangin se placer aux premières loges..

La soirée commence avec DJ Torgull qui, bien que n'ayant rien a faire dans un concert de metal se fair huer par le public qui ne cesse de lui balancer des trucs sur la tronche. Bouteille d'eau, pieces et chips..Manque plus que les bananes..! IL est honteux de voir un tel comportement..Celui-ci, entre 2 mix passe son temps a envoyer des fucks bien placés...

Que peux, en definitive, un pauvre zicos qui ne demande qu'a faire son job devant quelques centaines d'abrutis intolérants ? Le respect commence par là.




Passons au concert, je ne reviendrai pas sur la divine entrée en scène de nos allemands préférés. CA DEBOITE !

Niveau setlist, MOSKAU (Bordel !! ) a été enlevée au profit de BENZIN. Prochain tube en puissance de Rammstein, ce morceau m'a quelque peu déçu, mais bon, faut réecouter.
RHEIN RAUS a aussi prit la poudre d'escampette et est remplacé par ASCHE ZU ASCHE. On ne perd pas au change, le rythme effrené du debut de concert n'en pati pas.

Pas de pause entre les titres, tout s'enchaine a merveille.

Till et sa bande en veulent vraiment, on sent l'influence des 10 cameras postées a chaque m². La voix de till varie singulierement suivant les titres ce qui change vraiment du concert de Novembre. Sa performance est a souligner.

Le son est absolument énorme. Tout est limpide. On entend distinctement la moindre variation, le moindre riff ou solo. On en prend plein les oreilles. Le son n'est pas trop fort, mais c'est bien. Tout est optimisé pour la sortie DVD, encore une fois et ça se sent !!

Les lights : moins nombreuses qu'a Badalonna, ( Ah la levée du mur de lights sur Moskau.. ) mais beaucoup mieux utilisées. Ici le moindre spot prend un sens, tout est archi travaillé, encore une fois.

Pas mal de changements concernant les divers soli. Un solo de clavier a même été rajouté sur LOS qui prend ici une ampleur remarquable.

Concerant les effets pyrotechniques, c'est la même chose que pour les Lights : tout a été pensé pour le DVD. Moins de "lance-flammes", mais des rajouts bien sympathiques ( la douche de feux de Till sur OHNE DICH, les explosions genre Bioman au passage du flake sur MEIN TELL..)

Concernant le clavier, celui ci s'est surpassé et ses mimiques sont un regal pour la foule, notamment pour la choregraphie de LOS , a mourir de rire.

Le public sulfureux et fretillant de plaisir a bien repondu present. Celui-ci sautant d'un seul homme sur chaque tombée ravageuse de riffs. Le public français est moins chanteur, mais il est sauteur..

Je suis reparti, encore la larme a l'oeil.
Ma copine detestant le metal n'en revenait pas : elle etait bluffé et m'a mille fois remercié de l'avoir poussée a venir : assister a un tel concert dans un tel cadre avec une telle ambiance est a faire une fois dans sa vie.

Bref, pour conclure, si le concert de Barcelonne était le meilleur concert qu'il m'est été donné de voir, celui-ci le surpasse encore allegremment.
Une seule chose pour vous convaincre de la baffe magistrale que l'on reçoit suite a un tel spectacle : COUREZ VOIR RAMMSTEIN LORS DE LEUR PROCHAINE TOURNEE, VOUS NE LE REGRETTEREZ PAS !!

La clôture du Festival des Arènes de Nîmes se fait par un combo dont la seule évocation du nom suffit à foutre les poils au garde à vous a nombre de métalleux : Rammstein.

Date rare dans une petite ville de province, les arènes sont prêtes a accueillir de leur 13000 places un public venu des quatre coins de l’hexagone (Ami lecteur, tu auras remarqué qu’il manque deux coins).

Après une série de concerts dispensés par des pointures plus ou moins longues de la scène nationale et internationale ( Jamiroquai, Franz Ferdinand, Mickey 3d,… ), les guitares vont vrombir.

Une arrivée en fin d’après midi nous* dévoile une faune bien présente, parfois depuis les plus chaudes heures de la journée, et relativement calme. Sans doute rassie par un soleil qui, si il était faible pour la saison, n’en était pas moins présent.

Après une attente certaine, émaillée de photographies diverses réalisées par un type perché sur un autre (c’est pas sexuel) et les apparitions éclair du groupe circulant sur la partie supérieure et ajourée des arènes, l’entrée dans l’auguste monument multiméllénaire se fait après une fouille succincte.

Précédemment au concert, plusieurs « olà » consécutives animent les 13000 personnes présentes.
On sent que ça va être chaud.

Après quelque attente, la première partie, DJ Torgull, fait son apparition discrète. Autant par le volume sonore du set de techno hardcore, indus et drum’n bass que par une communicativité réduite. Le public n’adhère pas, et force pièces de monnaie, godasses, majeurs dressés et insultes sont expédiés sur scène. Ce a quoi il est fait une réponse a la mesure de l’accueil. Après une heure de set, le stage manager vient débrancher la platine…

Après un repérage téléphonico-géographique laborieux mais réussi avec Fati et un rendez vous pris avec les 2 autres SoSiens, à savoir SML the Great et Virginie, la nuit commence à tomber. Le concert va commencer. Je regagne les gradins cotés gauche où j’ai fait mes quartiers, à 1 rang de la fosse.

La mise en scène est connue, repompée sur les concerts précédant la tournée européenne : un frontdrop noir masque la scène, au devant de laquelle circulent des roadies tout de noir vêtus, scrutant la fosse avec lampes torches et battes de base ball,alors que l’intro se fait entendre.

Le rideau tombe, laissant apparaître le groupe au quasi complet, Till manquant a l’appel.

Le lent et bourbeux Reise reise lance les hostilités. Till surgit de la porte située au milieu du décor, en avançant d’une démarche robotique, raide comme un piquet perfusé au Botox.

Il se stationne au devant, et son chant, fort bien restitué, ne fait qu’accentuer par contraste la mauvaise qualité sonore de la rythmique ; les fréquences se marchement dessus, les medium demandent aux basses de se pousser pour leur faire de la place, pendant que les aigus prennent de temps à autre une altitude incongrue. Le clavier et la batterie surnagent quelque peu au dessus du bouillon rythmique. On me souffle dans mon oreillette que l’acoustique des arènes est fortement dépendante du positionnement. Ben on le saura.
Le public, surexcité, pogote a tout va et se fait entendre. Till parait très en voix, et sa gestuelle est mise en valeur par des lights relativement sobres par rapport a ce qui va suivre.

Links 2-3-4 est annoncé par un groupe marchant au pas ; l’usine à riffs est en route, le fer va couler et la tension monter d’un cran. 26000 poumons plus ou moins nicotinés éructent des « Links zwo ! Links zwo ! Links zwo drei vier ! » sur fond de chorégraphie militaire improvisée. Un titre redoutable sur scène, desservi par un son merdique mais appuyé par une ambiance énorme.

Keine Lust, titre un peu pataud a mon sens, suit et est appuyé de colonnes de fumée. Un apéritif léger par rapport a un Feur Frei ! monstrueux. La rythmique offensive porte la foule vers un état d’excitation qui atteindra son paroxysme sur les « Bang, Bang » du refrain ; l’énergie déployée est alors énôôôrme, et les arènes reculent de 10 mètres. Pendant le Solo de Flake, Paul, Till et Richard quittent la scène et la retrouvent quelques instants plus tard, un masque lance-flamme au visage. Chaque Feur Frei ! déclenche l’éruption de flammes de 3 mètres de haut. Monumental.

Asche zu Asche suit, assaisonnée par la mise a feu du micro de Paul.

Morgenstern et son rythme de batterie étrangement groovy et décalé (moi je trouve qu’il fait « latino ». Oui, j’ai lâché ma bouteille.) fait remuer la foule. Le son s’améliore a cet instant; la batterie gagne en profondeur (a moins qu’un effet psycho acoustique pervers ne se soit faufilé dans l’un des lobes de mon cerveau). Till et Flake disparaissent.

Le riff de Mein Teil se fait entendre, et un Till déguisé en boucher, équipé d’un couteau-micro et traînant une énorme marmite apparaît. De laquelle émerge la tête d’un Flake aux abois et craignant –a juste titre- pour sa peau. Car il sait qu’il va rôtir de la main de Till et de son lance flamme braqué sur la cocotte. Ce qui ne l’empêche de jouer du clavier, planqué dans le couvercle retourné de la marmite. Flake s’enfuit, mais pas assez discrètement pour que le tripier ne le remarque pas. Une poursuite ponctuée de pétarades s’ensuit.
Et musicalement ? Bah, secondaire

Rien de particulier à signaler sur Stein um Stein.

L’installation d’un kit de batterie minimaliste sur le devant de la scène annonce « Los ». Semi acoustique, groovy, interlude incongru au milieu d’un déluge de fer, on n’adhère pas forcément mais Rammstein nous propose une autre facette de son talent, qui de plus franchi de manière plus qu’honorable le cap de la scène.

Du riechst so gut : titre plutôt remuant de nos berlinois préférés, prend des allures en live d’incitation a l’émeute, de quoi réveiller les pierres séculaires des Arênes. 13000 déportés sautent sur place.

Un riff inconnu frappe mes oreilles ; je demande si quelqu’un remet ce titre ; verdict, personne. Et pour cause, il s’agit de Benzin, extrait du prochain album des berlinois. Le titre est franchement convaincant, le refrain simpliste, le climat menaçant, un grand titre live qui a remporté l’adhésion du public.

S’ensuit un des (le ?) plus gros tube de Rammstein : Du Hast. La montée en puissance fait bouillonner la foule, la voix caverneuse de Till, parfaitement retranscrite à ce moment du concert, fait trembler les arènes et la rythmique tous riffs dehors déclenche un véritable début d’émeute dans le pit.

Toujours efficace, Sensucht fait à peine retomber la pression.

Le single de Reise Reise est annoncé par Till : « We’re living in Amerika… » Wunderbar ! Le public crache tripes et boyaux sur le refrain, et des confettis bleu-blanc-rouge sont projetés sur plusieurs mètres de hauteur. Pas réussi a en attraper un.

Till remercie le public et fait mine de partir… bien entendu c’est du faux… Après quelques instants d’une faune beuglant et hurlant le retour du groupe, les six berlinois reviennent pour un « Rammstein ». Je ne suis pas amateur de ce titre, mais j’ai pu apprécier l’accastillage de Till, équipé de deux gantelets lance flamme.

Sonne. Du magma grondant éructé par Richard, Oli, Christoph, Paul et Till – car la voix de Till EST rythmique- émerge l’éther tissé par Flake, surnageant étrange au dessus du bouillon de Vulcain. Superbe.

Sur Ich Will, Till fait « leffez » les mains de tout le monde. Ben on l’a fait. Haut les mains, Ach zo.

Ils repartent… Hum… une fois de plus ça sent le faux…

Et un Ohne Dich interprété quelques instants plus tard me donne raison.

Hum, ça sent la fin. Les premiers accords de Stripped claquent dans l’hémicycle. Un Till brandissant un arc de flammes balance des flèches d’artifice dans les pierres séculaire et baigne la scène d’une blancheur de phosphore. J’aime pas trop cette chanson, elle est un peu fade. Mais là, elle avait un drôle goût, pas terrible. Et ouais, le goût de la fin.

Oli jette l’ancre de son canot gonflable et s’en va braver un océan de bras tendus et avides. La petite traversée prendra fin en quelques minutes, mais le public –on- aura apprécié.

Et ils s’en vont.

Le symposium Rammstein a fait s’entrechoquer les cœurs et les pierres des arènes dans un spectacle grondant et tellurique, à nul autre pareil. Ouais, vous n’allez pas a un concert de Rammstein, mais bien a un SPECTACLE. Rammstein en appelle aux oreilles, aux yeux, au nez, aux tripes. C’est grand.


Bon, un truc quand même, ils ont pas joué Жщслий, j’était prés à virer le vigile pour danser la polka sur la plate forme de fer blanc en face de moi.




*Le nous désigne deux amis, Paq alias Stéphane, habillé tout en blackos façon evil gothic et perché sur des Newrocks aux semelles indécentes de hauteur –qui ne font que plus accentuer sa petite taille- et Loïs, un gars avec un accent tellement du Sud que même ceux de Marseille croient qu’il exagère en disant « conggggg ». Et puis moi aussi, hein.