(C/C de mon compte rendu sur Guitar Part.fr)
Levé 10h, décollage vers 11h20 pour toper mon TGV à 12h à la gare de Nantes. Je reçois pendant le trajet un coup de fil de Jérôme : un membre de la rédac viendra me cueillir à la gare Montparnasse et m'amènera à la masterclass, au Hard Rock Café. J'arrive donc, je retrouve une copine qui me suivra tout le reste de la journée, étant donné que c'est grâce à elle que j'ai pu aller voir Dream Theater le mois dernier (et ça me semblait être un juste retour des choses de lui offre la place pour le concert du soir). Je rencontre également Antoine, probablement le seul metalleux de la rédaction, qui m'a escorté toute la journée, merci à lui (il avait même prévu des tickets de métro pour moi, heureusement, car je me suis rendu compte aux portiques que ceux que j'avais acheté le mois dernier n'étaient plus valables).
Nous prenons donc le métro, arrivons au Hard Rock Café. On patiente, le temps qu'arrivent Jérôme et Sylvain avec tout le matos (dont une magnifique Washburn sur laquelle j'ai joué pendant la masterclass et un ampli guitare Stagg qui sonnait du feu de Dieu). On voit également passer Herman Li, rapidement, la guitare sous le manteau (ah oui j'ai oublié de préciser qu'il faisait un temps de chiottes) et son attachée de presse (très jolie). On monte donc à l'étage, réservé aux groupes. On installe le matériel, je sors la guitare, je m'échauffe un peu, Herman arrive, je m'installe, je lui sert la main, on fait connaissance rapidement et la masterclass commence.
Alors là, je pense que je vais me permettre de rabattre le caquet de pas mal de mauvaises langues. Herman Li n'est absolument pas un mauvais guitariste. C'est un type excellent, très sympa, accessible, plein d'humour, qui maîtrise très bien le français, et avec un niveau technique monstrueux. Malgré un pain qu'il a reconnu et dont il s'est excusé, j'ai pris une sacré baffe pendant cette masterclass. On a jammé rapidement (lui en rythmique et moi en solo puis l'inverse), m'a donné quelques conseils sur l'improvisation et le sweeping, ainsi que sur le jeu de scène (il préconise de jouer dans le noir afin de connaître parfaitement son instrument et de pas passer un concert les yeux rivés dessus).
Ah bah tiens, déjà finie la masterclass? Bon. Autographes de rigueur, quelques conseils supplémentaires sur l'arpège de La mineur qu'il m'a conseillé de travailler pour le sweeping (à travailler très très lentement), des mercis. Arrive Phil Demmel (guitariste de Machine Head), qui me félicite pour ma "great performance, man" :o. Très honoré, je lui fait signer mon livret de the Blackening que j'avais apporté pour l'occasion, des fois que. Carole Epinette (ahhh, depuis le temps que je me demandait qui c'était, j'ai enfin pu mettre un visage sur un nom

) me prend en photo avec, je discute un peu avec elle, très très sympa aussi. J'apperçois également Rob Flynn en pleine conversation avec un photographe, malheureusement le temps de prendre ma décision il avait disparu. Tant pis, une prochaine fois.
Je sers la main de la représentante de RoadRunner Records France, grâce à qui j'ai pu faire cette rencontre. J'ai malheureusement raté les frères Amott (Arch Enemy) qui étaient dans la salle, mais le temps d'y aller avec Antoine et ils avaient disparu.
Rangeage du matos et décollage pour l'Elysée Montmartre. Sous les conseils d'Antoine, on va boire un coup dans un bar à côté, pensant que le concert commencerait à 18h30. J'ai appris après Machine Head que Arch Enemy avait joué à 18h, je les ai donc raté.
Enfin, premier concert de la soirée pour moi,
DragonForce. Je vais DERECHEF faire taire quelques mauvaises langues. Ce groupe en live, c'est de la BOMBE. De l'énergie à ras-bord, une puissance de feu énorme, un humour omniprésent et un 36ème degré évident, pas un seul pain à noter de la soirée, c'était carré et rudement bien joué. J'avais pourtant peur, les vidéos que j'avais vues sur YouTube montrait un groupe terriblement mauvais. Des moments délirants, comme par exemple losque Sam Totman (guitare) et Frédéric Leclercq (basse) échangent leurs instruments...et s'en sortent aussi bien l'un que l'autre dans l'instrument de son comparse :o (surtout lorsque Frédéric a tapé un solo de gratte bien rapide, j'étais sur le cul).
Grosse révélation donc, j'ai bien hâte que ces mecs sortent un album live, ou repassent en France, parce que bordel, J'EN SERAIT! Au terme d'un set de 35-40 minutes (surtout axé sur Inhuman Rampage), le groupe s'en va, et laisse place à...
Trivium. Un début de set poussif, avec un chanteur qui pompait manifestement à la fois Tom Araya et James Hetfield. Ca s'arrange par la suite, j'ai redécouvert des titres qui m'ont bien plus plu en live que sur album (Rain par exemple), j'ai bien remué la tête, c'était sympa, mais sans plus cependant. Des basses trop présentes cependant, ça sonnait assez bouillie par moments. La prestation s'arrête, les lumières se rallument, et on installe le décor de scène de
Machine Head aux couleurs de leur dernier opus, The Blackening.
Que dire? Que dire de plus, si ce n'est que c'était une prestation énorme, magistrale? Une énergie prodigieuse, un Rob Flynn impérial malgré sa côte pétée, des musiciens au top (quel batteur, nom de Dieu), une setlist de tueur (elle aussi assez axée sur the Blackening, puisqu'on aura eu Clenching the Fists of Dissent, Aesthetics of Hate (CE SOLO A DEUX GUITARES PUTAIN), Halo et Farewell to Arms), une ambiance énorme dans le public (le circle pit demandé par Flynn y était pour quelque chose). Ca a dû leur changer du concert de la veille, et c'est sur le point sur lequel ZP Theart, Matt Heafy et Rob Flynn semblaient tous d'accord : y'avait une sacrée différence entr le public du 28 et le public du 29, et celui de 29 semblait être "much fucking better than last night". On a également eu droit aux légendaires connaissances de Flynn sur la langue française (qui se résument à "Bordel", "Enculé" et "Suce ma bite" ;D), à des "Santé Paris" avec des gobelets remplis (De quoi d'ailleurs? De bière? J'ai pas reconnu) lancés dans la foule.
Enfin voilà. Déception de pas avoir vu Arch Enemy, mais très content d'être venu à Paris, d'avoir rencontré Herman Li et rapidement Phil Demmel, vu ces putain de groupes en live. Une putain de bonne soirée, MOTHERFUCKERS!!