ORPHANED LAND – The Never Ending Way Of Orwarrior – 2010

Une merveille. La symbiose intégrale entre Musique Traditionnelle et Metal, la confirmation d'un véritable Prog-Metal Moyen-Oriental. Et un sacré engin… ! Un gros morceau à désosser. Nettement plus complexe que Mabool, qui lui par contre avait un pouvoir d'attirance mélodique immédiat que l'Orwarrior ne possède pas au premier abord. En revanche, quel festin, quels délices ! Un disque à tiroirs, à passages dérobés, à chemins de traverses. Le travail de WILSON n'y est d'ailleurs pas étranger, car avec ce môssieur il est obligatoire de chercher la note derrière la note, sous peine de passer à coté d'un paquet de belles choses. Puis il mixe ici comme un Dieu : le rapport de proportion entre les instruments acoustiques et les grattes saturés est parfait, le rendu est limpide, à tel point que je me suis surpris à m'attarder sur le jeu de cymbale du batteur - un fait rarissime, avouez-le !?! Les guitares ont un son que j'adore, propre et clair autant que rugueux (oui, je sais ça peut paraître étrange, mais c'est comme ça !), les riffs emboutissent bien, et les soli sont brillants, fluides, énergiques, tel celui de "Disciples Of The Sacred Oath Ii", ou de "The Warrior", gratifié d'un final grandiose. Mais sans aucune surenchère, le tout est dosé avec méticulosité. Bref, plus ça va plus j'en deviens dingue, et cet album risque d'aller fissa rejoindre mon Panthéon.

Et Behe a raison : il est d'une autre trempe que le MYRATH (auquel je reconnais quand même un tas de qualités qui le distinguent nettement de la masse grouillante des productions de Prog-Metal).

Je le fais de temps en temps avec Phil Rudd.

Heureux que la vérité éclate enfin
J'avais raison sur Ihsahn dès la première écoute, j'ai raison pour Orphaned land, je suis un homme de goût

J'ai écouté qu'une fois le Orphaned Land, mais avec attention. J'ai adoré le début mais j'ai trouvé que ça s'essoufflait rapidement (la fin est linéaire). Je retenterais je pense mais ceux qui l'ont écouté en pense quoi (de la fin par rapport au début, etc) ?

Tout à fait l'inverse : ça patine un peu sur la première moitié et ça tue sur toute la fin (mais bon, z'etes des progueux, aussi)

Je trouve qu'il renferme de bons titres du début à la fin, qui se différencient nettement les uns des autres, et qu'il est rare qu'un disque aussi long (78 minutes mine de rien !) soit d'une qualité aussi égale.

je le fais très souvent avec hellhammer ; le délire aux cymbales sur 'for to end yet again' sur the sham mirrors, c'est un pur moment de bonheur en barres.

Tiens d'ailleurs le Orphaned Land, vous l'avez trouvé facilement en magasin? moi je cherche encore après

Cette semaine, au programme:

Gamma Ray: Land Of The Free
Blaze: Promise and Terror
Helloween: Keepers Of The Seven Keys 1
Iron Maiden: The Number Of The Beast

Oui, il a été long à arriver mais je l'ai tout bêtement trouvé dans ma FNAC habituelle (St Lazare à Paris).

C'est 'ma' FNAC aussi celle St Lazare ! Non, non, on s'en fout pas.

P'tête même qu'on s'est croisés... Moi j'y passe surtout vers 18h / 18h30 en semaine.

Tiens c'est marrant, c'est mon heure aussi.
J'pense pas qu'on se soit déjà croisés ceci dit.
(Bon ça fait quelques semaines que j'y suis pas passé)

Me too, j'y passe pas très régulièrement (surtout qu'en ce moment le taf me retient assez tard)... Sauf en cas de sortie imminente, le temps où je suis à l'affut.

Moi j'y passe plutôt le WE qu'en semaine, à horaire variables. En semaine, c'est à la Défense que je fais mon 'shopping'.

ça fait 2 semaines que je m'enfile les mago de oz jusqu'à Finisterra. plus le Folktergeist et quelques lives bootlegs.
et putain, je me demande pourquoi j'ai délaissé ces disques durant plusieurs années ; peut-être parce que Gaia m'avait peu emballé à l'époque, et que le peu que j'ai entendu de la suite m'avait lassé.
mais les vieux sont vraiment géniaux, ce maiden version folk est.. unique. avec le génie de mêler tout ça à quelques morceaux rock n roll déjantés, il y a toujours un 'balsamo de fierabras' ou un 'el angel caido'pour relancer un album quand l'ambiance retombe. sans compter les repompes folk (et autres.. le Don quichotte de Minkus à la guitare lead sur 'pensando en ti', c'est du über-lourd) à foison, dont seuls mago de oz (et blackmore's night au passage, toc) ont le secret.
alors certes ce sont les rois du filler (j'avoue que quelques uns m'étaient sortis de l'esprit, sur la fin de Finisterra notamment), mais quand des fillers sont encadrés par les sacrosaints 'festa pagana' ou l'histoire des moulins à vent (une des chansons que j'ai le plus écoutées dans ma vie ?), on en redemande.

bref, le groupe qui a écrit l'histoire du folk metal en 4 albums. si, si.
à part ça, je sais pas du tout ce qu'ils sont devenus ; tiens, je vais me renseigner. et peut-être redonner (ou donner..)une chance aux skeuds plus récents.

Ayé j'ai compris. T'aimes les mecs qui chantent faux. Tout s'explique.

il est vrai que Jose Andrea est un modèle du grand n'importe quoi en matière de 'chant'.
mais c'est ça aussi, le folk metal : une pêche de malade, des types qui jouent à tort et à travers, et quand c'est servi par une prod objectivement pauvre comme sur 'jesus de chamberi', ça donne un côté fiesta anarchique auquel il est à mon avis impossible de rester insensible ; insensible à 'al majandria' ?!? non, impossible, à moins d'avoir été cyborgisé.
là encore, je me fous complètement que gugusse soit à la ramasse en live et sur albums. parce qu'il dégage une folie pareille, je pardonne tout.

Allez, je m'y mets sérieusement, conclusion demain :

EMPEROR – Prometheus _ The Discipline Of Fire & Demise – 2001