C'est des carrières qu'il a eu. Un véritable survivant. De manière indirect c'est qu'il fait savoir avec son projet Hollywood Vampires.
Ce qui est bien avec Alice c'est qu'il y en a pour tous les goûts... même les mauvais.
La première époque, celle du Alice Cooper Band (Alice Cooper étant un groupe à l'origine) contient son lot de classiques (Killes, School's Out, Billion Dollars Babies).
Après, il y a la carrière solo qui commence fort avec Welcome To My Nightmare.
Peu à peu dans les années 70 c'est la descente aux enfers. Il était au plus bas et ses disques aussi. From the Inside traite d'ailleurs de ça.
Après le bonhomme c'est racheté une jeunesse en surfant sur la vague : Constrictor (à la prod qui sonne bon son année 86), le musclé avec le nom moins musclé Kane Roberts Raise your fist & yell et bien sur le putassier Trash (Desmond Child inside, mais aussi Bon Jovi, Steven Tyler / Joe Perry etc).
Les années 90 ça ne s'arrête. Il sort son Hey Stoopid avec Feed My Frankenstein devenu célèbre avec Wayne's World. Au milieu des années 90 il sort Last Temptation. En pleine période grunge, il invite Chris Cornell. Le malin.
Fin des années 90, il veut montrer qui est le patron et va lorgner sur les terres de Marilyn Manson avec le diptyque Brutal Planet / Dragontown.
Dans les années 2000 il revient à une formule back to the root. Il sort aussi un Welcome 2 My Nightmare où il y a à boire et à manger.
Le dernier album Paranormal, sorti il y a 3 ans avec notamment d'anciens membres du Alice Cooper Band, est plutôt moyen et ne sachant trop où il veut aller. Mais il a permis de capter le concert de l'Olympia.

Il a tourné encore il y a quelques mois à Paris avec un concert classique pour lui (grand barnum) mais efficace.
Ce mec a toujours su s'entourer de zikos plus que compétents. C'est une de ses très grandes forces.