Pas mal de Symphony X (je découvre Paradise Lost ces temps-ci) et de Nevermore en ce moment à cause du Power of Metal Tour qui approche à grand pas. Mais ce qui m'enchante surtout sur cette tournée c'est surtout la reformation de Psychotic Waltz, un de mes groupes favoris, un des groupes les plus sous-estimés de l'histoire du metal progressif ayant sorti 4 albums entre 1990 et 1996, si j'y vais c'est surtout pour eux même si Symphony X et Nevermore m'intéressent aussi.
Ce groupe américain a toujours eu de grandes ambitions mais n'a jamais eu la chance ni surtout un label assez puissant pour les soutenir, malgré d'excellentes critiques dans la presse metal. Après le split en 1997, il faudra attendre 2004 et la réédition de leurs albums par Metal Blade pour que les amateurs de metal progressif découvrent ce groupe hélas trop méconnu.


D'ailleurs j'ai ressorti leur premier album :

Psychotic Waltz - A Social Grace (1990)



Premier album signé chez Sub Sonic Records, minuscule label aujourd'hui disparu. "Album du mois" chez les mags allemands Metal Hammer et Rock Hard à l'époque, pas mal pour un début et un album mal distribué et avec peu de promos.
13 titres pour un album très hétérogène, difficile à décrire, Psychotic Waltz est unique en son genre.
Impressionnant de maturité pour un 1er album, le groupe produit déjà quelque chose d'unique, difficilement comparable à d'autres pionniers du metal progressif, à la limite peut-on faire une légère filiation avec Fates Warning (mais vraiment légère). On y retrouve certes un côté thrash technique sur les morceaux les plus violents mais de bien meilleure qualité qu'un Watchtower par exemple et sans cet abus de vocaux criards dans les aiguës vite fatigants. Rien à voir avec un Coroner cependant, le groupe aime tendre vers des influences rock prog aussi, mais sans le côté démonstratif de Dream Theater et avec la création d'ambiances très sombres voir oniriques et théâtrales. Pas étonnant que Black Sabbath soit une de leur principale influence. On retrouve aussi comme autre influence 70's celle de Jethro Tull, particulièrement sur la ballade "I Remember" en hommage à Ian Anderson où Devon Graves sort sa flûte traversière. La voix de ce dernier est assez particulière et unique, il se lance parfois (surtout dans ce 1er album, beaucoup moins dans les suivants) dans des envolés dans les aiguës que n'aurait pas renié un Rob Halford.
Ce qui me frappe encore en réécoutant ce disque, c'est l'ambiance sombre et tourmenté qui émane d'une bonne partie du disque, ayant même tendance à mettre mal à l'aise parfois.
Un disque qui montre une façon bien particulière de faire du metal progressif, avant que le genre ne soit pollué par des wagons de clones de Dream Theater.
Difficile de séléctionner un morceau de cet album alors j'ai pris le premier :
L'hommage à Ian Anderson de Jethro Tull :


Sinon à part ça ces derniers temps :

On dirait un petit alien. Elle a un front haut de 3 bornes et un sourire flippant.

maintenant, ce sont pas toujours les acteurs qui font les films

Je me souviens d'un film avec Ricci et Charlize Theron ou elle n'était pas si nulle... maintenant, ce sont pas toujours les acteurs qui font les films... et inversement...

Moi j'aime en secret depuis des années Natalie Portman, que je préfère quand elle a les cheveux courts, qui fait très femme enfant, très bonne actrice et qui a un bon grain de folie. Et si aujourd'hui elle est largement reconnue, ca n'a pas toujours été le cas.

Je plussoie. J'adore Portman qui joue parfois dans des navets mais qui crève l'écran à chaque fois. Dans V for Vendetta, elle est bouleversante.

La photo postée de Ricci, c'est quasiment à vous dégouter du genre féminin !