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 Gamma Ray - Disco complète 
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Message Gamma Ray - Disco complète
Hop ça a commencé à paraitre sur musicwaves, et je balance ici en parallèle, j'avais envie depuis un bail de me replonger dans la disco d'un de mes groupes fétiches, j'ai pris le courage en complétant la disco de Helloween pour le même site, et ce fut un sacré panard de replonger en détail la dedans (bon j'ai encore Majestic à faire certes, et c'est moins un panard là, comme LOTF II)

1er Chapitre, les glorieux débuts : Heading for Tomorrow et le Ep Heaven can Wait

Heading For Tomorrow est le nom du tout premier album de Gamma Ray. Il voit le jour au tout début de 1990, soit à peine plus d’un an après le départ de Kai Hansen, le leader du groupe, d’Helloween. Kai Hansen a en effet quitté Helloween fin 1988, en pleine tournée, après quatre ans d’un succès grandissant mais au final pesant pour le guitariste. De plus, ses rapports avec Michael Weikath et Michael Kiske étaient devenus assez tendus en raison notamment de divergences musicales.
Il choisit donc de continuer sa route seul avec un projet musical qui lui conviendrait complètement.
Ce projet devient rapidement Gamma Ray début 1988 et pour réaliser son album, Hansen fait appel à ses nombreux contacts dans le milieu métal, son ex compère Piet Sielck coproduit le disque et il fait appel à un ami à lui pour le poste de chanteur, Ralf Scheppers, qui avait échoué à devenir le chanteur d’Helloween en 1987.
Pour compléter le line-up, il fait appel à deux inconnus, Uwe Wessel et Mathias Burchardt, à la basse et à la batterie.
Et musicalement ce premier album est la suite logique des Keeper, en huit titres et une introduction, l’homme se montre en effet très inspiré à présenter un heavy métal mélodique de tout premier ordre avec des passages parfois speed parfois plus calmes et épiques.
Chaque titre, a l’exception d’un seul, a été écrit par Kai Hansen que l’on sent désireux de prendre sa revanche sur ses ex partenaires et il s’en tire très bien, même les titres moins forts apportent leur pierre à l’édifice.
Le choix de Ralf Scheppers au chant s’avère de plus excellent tant l’homme est doué, il sonne plus agressif et moins purement doué mélodiquement qu’un Michael Kiske mais il est capable de moduler sa voix à merveille, le tout dans la lignée d’un Rob Halford.
Ce Heading for Tomorrow est donc un très bon cru et une belle baffe pour l’auditeur.
Après une courte introduction assez classique, déboule Lust for Life qui est un titre superbe, speed et mélodique, dans la plus pure lignée des grands titres d’Helloween, le tout avec un chant formidable, à la fois très rapide et très maitrisé.
On sent clairement dès le premier titre que Hansen a trouvé l’homme qui colle à merveille à ses compositions rapides.
Avec Heaven can Wait, on tient le single évident et imparable, le titre est très immédiat et un peu moins purement speed avec un refrain génial doté d’un chant de grande qualité et que l’on retient en une écoute.
Avec le troisième titre, Space eater, Hansen achève de convaincre l’étendu de son talent avec ce titre plus lourd qui rappelle un peu l’ambiance de Walls of Jericho, le premier disque d’Helloween. Le morceau se démarque par une rythmique inhabituelle très heavy et un break efficace.
Après un Money aux allures de titre de récréation, fun, frais et assez speed, et chanté en partie par Hansen, on trouve le grand titre du disque, Silence.
Kai Hansen se surpasse en effet sur ce titre aux allures de ballade avec un début au piano qui précède une lente montée en puissance épique pour parvenir à un refrain sublime avec des chœurs superbes. Puis le tout s’accélère dans la deuxième partie avec des soli impeccables et le retour des chœurs donnant au titre un petit côté Queen du meilleur aspect.
Après ce sommet, le disque redescend un peu avec deux titres plus classiques, d’abord un Hold your Ground assez speed, typique du genre et donnant la pêche et le moral notamment sur le refrain, puis avec un titre écrit par Ralf Scheppers, Freetime. Et notre homme se débrouille pas mal avec ce morceau très rock dans l’âme en particulier sur le refrain, il prouve en tout cas qu’il sait lui aussi composer des titres faciles et immédiats.
Avec Heading for Tomorrow, on trouve enfin grand titre épique et très varié musicalement. Sur plus de 14 minutes, Hansen retrouve la verve d’un titre comme Halloween et nous fait voyager dans un univers tour à tour calme et posé puis plus puissant porté par un Scheppers en état de grâce, montant dans les aigus avec facilité. Le titre comporte aussi un break mélodique et aérien très beau et assez mélancolique lui donnant une grande profondeur.
Ce premier album de Gamma Ray est donc une très belle réussite de plus à mettre à l’actif de Kai Hansen, il pose les fondations d’un groupe qui a tout pour devenir rapidement un grand du genre tant on sent un grand potentiel d’évolution tout au long du disque.
De plus Hansen prouve avec classe et aisance qu’il peut exister sans Helloween et que même il se pose plus que son ancien groupe en garant de l’héritage musical créé avec les deux Keepers of the Seven Keys.


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Après la sortie de son premier album, Heading for Tomorrow, Gamma Ray ne perd pas de temps, fort du succès de ce disque, il propose au début de l’année 1990 un EP 5 titres nommé Heaven Can Wait. On y retrouve donc cet excellent morceau avec quatre titres inédits en prime.
Le premier intérêt de cet EP et de présenter le nouveau line up du groupe avec un deuxième guitariste et ami de Kai Hansen, Dirk Schlächter et un nouveau batteur, Uli Kusch, ex batteur du groupe de trahsh Holy Moses. Mais ce disque vaut aussi pour le matériel qu’il propose avec d’abord bien sur le titre Heaven Can Wait qui a été spécialement réenregistré par la nouvelle formation.
Le titre n’est pas fondamentalement changé, la deuxième guitare lui donnant juste un dynamisme de plus, il est toujours aussi bon et frais, avec son excellent refrain qui en fait un titre taillé pour la scène.
Les autres titres sont de belle qualité et assez différents de ce qui se proposait sur Heading for Tomorrow.
Il y a par exemple Who Do You Think You Are, composé par tout le groupe, et son ton très rock, de plus Kai Hansen fait son retour au chant juste avant le refrain et les soli sont de qualités avec même un court solo de basse. Avec Sail On, Hansen innove pas mal avec pas mal de guitares acoustiques et un chant très soft, presque pop, le résultat est très surprenant, sonnant un peu country parfois mais excellent.
Tout comme l’est l’instrumental Lonesome stranger avec ses allures de musique de western, le dialogue du début y contribuant grandement, comme sur un titre d’Ennio Morricone.
Et il y a enfin le plus classique Mr Outlaw écrit par Ralf Scheppers, qui est un bon titre rapide et mélodique qui aurait eu sa place sur le premier album du groupe.
Avec ce bel EP, Gamma Ray enfonce donc le clou rapidement et permet au groupe de surfer sur le succès rencontré, il présente aussi une musique aventureuse et fraiche qui augure du meilleur pour la suite.

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10 Aoû 2009 15:57
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Allez la suite, Chapitre II : Sigh No More

Sigh No More est le deuxième album de Gamma Ray, il sort en septembre 1991 et présente cette fois un groupe assez soudé et plus qu’un projet solo comme sur le premier album.
Une courte tournée japonaise avait d’ailleurs accentué ce sentiment, une vidéo, Heading for The East en sera d’ailleurs tirée.
De plus les compositions de l’album sont très bien partagées entre Kai Hansen et le reste de sa bande, apportant un réel plus à l’ensemble.
Musicalement, Sigh No More est très différent de son prédécesseur et du speed métal mélodique propre à Helloween, il s’avère en effet être le plus sombre et le plus aventureux que Gamma Ray ait proposé.
L’atmosphère générale des titres est en effet la plupart du temps assez grave, comme reflétant une époque lourde et difficile, les paroles en témoignent d’ailleurs très bien et finalement se trouve être un reflet des pensées du moment de Kai Hansen.
Le disque est donc difficile d’accès et surprenant pour qui est habitué au happy métal habituel du groupe et de Hansen, mais avec des écoutes, il s’avère d’une richesse et d’une profondeur très forte et d’une certaine homogénéité et surtout il ne faut s’y tromper, il regorge de belles mélodies et de refrains efficaces.
Parmi les dix titres qui composent le disque, chacun apporte sa pierre à l’édifice, avec des titres essentiellement assez posés, le ton du disque étant logiquement plus heavy métal que speed métal mais avec quand même deux titres plus rapides.
On trouve donc pas mal de mi tempo avec de très bons titres, à commencer par Changes.
Le titre, qui ouvre l’album avec force et conviction, donne le ton avec une introduction sombre pour une tonalité générale assez sérieuse, le chant de Scheppers ajoutant beaucoup à créer ce climat notamment sur le refrain. De plus la partie musicale est assez différente, très varié avec une fin assez rapide.
Il y a aussi le superbe (We won’t) stop the war et son intro à la basse assez groovy et quelques cuivres assez discrets qui donnent au titre une couleur rock à l’ancienne du meilleur effet.
Et enfin il y a les deux grands titres du disque à savoir One with the world et Dream Healer. La première monte doucement en puissance pour mieux éclater sur un refrain superbe, épique et prenant, qui met encore en valeur Ralf Scheppers.
La deuxième, de loin la plus sombre et glaciale du disque, est une perle de heavy métal avec un ton très mélodique sur un chant encore très varié, d’abord assez étouffé pour amener l’ambiance avant de devenir plus épique pour donner au titre une force et une émotion très forte.
Enfin donc avec Rich and Famous et As time goes by, le groupe propose deux titres assez rapides mais avec des nuances. La première bénéficie d’une introduction classique et mélodique avant que le chant de Scheppers, varié et posé, n’amène une teinte différente plus sombre, sur un titre qui parait simple et efficace, le refrain est taillé pour la scène, mais qui s’avère finalement plus profonde.
As time goes by est elle aussi très rapide, notamment sur le refrain assez épique ou Scheppers pousse sa voix de belle manière, mais elle aussi possède un ton assez sérieux tout en proposant d’excellent soli typiques du genre, qui montre une belle association entre Hansen et Schlächter.
Les derniers titres du disque étant un peu moins efficaces mais, en particulier sur le très sombre Father and Son, l’ambiance et la qualité d’écriture font que les titres méritent l’intérêt et s’intègrent bien au reste.
Sigh No More est donc un bon cru de Gamma Ray, très atypique mais poignant et attachant, et si il a été fraichement accueilli est pourtant d’une rare intelligence et d’une finesse rare dans le genre. Il mérite en tout cas clairement d’être redécouvert à sa juste valeur, Gamma Ray ne poussera en effet jamais plus aussi loin la variété et l’expérimentation musicale.
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14 Aoû 2009 1:20
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Hop Chapitre III : Insanity and Genius

Insanity & Genius est le troisième album de Gamma Ray, il voit le jour en 1993 pile deux ans après son prédécesseur et voit le groupe de nouveau pas mal évoluer.
Déjà au niveau du line up, le groupe change encore, cette fois c’est la section rythmique qui bouge avec l’arrivée de Jan Rubach à la basse et de Thomas Nack à la batterie.
De plus, musicalement le groupe va revenir à une musique moins sombre, plus typée speed métal mélodique après un Sigh No More très décrié par la presse et les fans.
Mais il ne s’agit pas non plus d’un retour au speed à la Helloween développé sur Heading for Tomorrow, Gamma Ray continue d’évoluer et de s’affirmer musicalement, Kai Hansen et sa bande trouvent petit à petit un ton et un son bien à eux et ce Insanity & Genius en est une assez belle preuve.
Le ton général du disque est donc franchement plus entrainant et joyeux, il présente des alternances entre des titres assez rapides et d’autres plus posés et plus heavy avec un bonheur certain même si en fin d’album, une ou deux faiblesses alourdissent un disque un peu trop long.
Mais les deux premiers tiers de l’album sont absolument imparables et de grande qualité, le groupe, et Hansen en tête, atteint un excellent niveau d’écriture, démontrant une grande maturité musicale.
Avec Tribute to the Past, le disque commence en boulet de canon avec un titre de pur heavy métal mélodique très varié musicalement, avec pas mal de changement de tempos.
Le chant est de plus un peu plus posé avec des chœurs sur le refrain, de plus le solo et typiquement Gamma Ray, achevant de poser la griffe du groupe.
La suite est toute aussi bonne, il y a par exemple le très bon No Return. Sa mélodie imparable, son ton un peu moins rapide et son chant un peu plus agressif en font un tube en puissance, le tout accentué par un refrain énorme.
L’alternance musicale continue avec Last Before the Storm et The Cave Principle.
La première est un titre très direct et heavy, très power métal dans l’âme, avec une partie rythmique très forte avant le refrain imparable de circonstance et les soli plus mélodiques.
The Cave Principle est le gros titre du disque, c’est un long titre à ambiances assez sombre, notamment par le chant des couplets et par son contexte musical à la fois doom et épique.
Le titre alterne ensuite passages plus rapides et plus calmes avec efficacité pour un excellent résultat, impressionnant d’aisance et d’intelligence musicale.
Ensuite on retrouve deux titres plus faciles et fun, plus typiquement speed métal, d’abord Future Madhouse qui est un bon titre très rapide, Scheppers y fait des prouesses vocales, divertissant, efficace et complètement taillé pour la scène.
Puis il y a le morceau Gamma Ray, le titre est à la base du groupe Birth Control et est à la base du nom du groupe. Ici le titre a été complètement retravaillé, ne gardant que la mélodie vocale, pour un faire un bon titre de heavy métal au refrain forcément fédérateur.
Par la suite, on trouve donc des titres plus faibles, chose à laquelle le groupe ne nous avait pas habitués. Insanity & Genius, écrite par les deux petits nouveaux, est un titre de speed métal assez banal, 18 Years est un titre assez lent, sympathique mais ne décollant jamais complètement. Enfin Your turn is over, qui est un titre assez rapide mais gâché par le chant de Dirk Schlächter qui est clairement meilleur musicien que chanteur.
Il faut attendre Heal Me pour retrouver un titre très inspiré, et ce dernier est clairement un autre grand moment du disque.
Kai Hansen la chante et montre qu’il a fait des progrès énormes depuis ses débuts avec Helloween, de plus le titre est très inspiré, à la fois speed, épique et posé, avec des passages rappelant fortement Queen et très réussis dans la deuxième partie du morceau
Brothers clôt enfin le disque en beauté, le titre est puissant et rapide et permet à Ralf Scheppers de proposer une nouvelle grande prestation vocale.
Malgré les petits points faibles, Insanity & Genius reste un excellent cru et s’avère clairement être l’album de la maturité pour le groupe. Gamma Ray possède en effet à présent son identité claire et s’est complètement détaché de l’ombre d’Helloween, l’avenir du groupe à tout pour s’annoncer radieux.


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18 Aoû 2009 11:59
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Excellent ce "Sigh No more" dont la deuxième partie de "Changes" et son couplet épique. Du grand art


13 Sep 2009 22:53
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ah oui faut que je mette la suite

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13 Sep 2009 23:07
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Chapitre IV : Land of the Free (je sais personne attendait mais je m'ennuie)

Insanity & Genius avait donc été pour Gamma Ray le disque de la maturité et de la confirmation, le nouvel album, Land of the Free, va lui être le disque de la consécration.
Et pourtant ce n’était pas forcément gagné d’avance car Gamma Ray va subir un changement d’importance avec le départ de son chanteur, Ralf Scheppers.
Celui-ci quitte en effet le groupe en 1994 pour tenter sa chance dans Judas Priest. Et cette perte aurait pu faire mal au groupe tant Scheppers avait apporté sa marque et son talent aux titres du groupe.
Plutôt que d’engager un nouveau vocaliste, Kai Hansen va en profiter pour retrouver le micro et transformer le groupe en quatuor. Il était assez évident que retrouver le chant le démangeait pas mal depuis quelques temps.
Musicalement, Land of the Free garde un ton balançant entre speed métal mélodique et heavy plus nuancé, mais la voix de Hansen sur les titres ajoute au côté speed, il a clairement progressé mais garde cette voix assez unique, épique, montant haut dans les aiguës et très rapide.
Et le résultat est de très grande classe contenant contient plusieurs hymnes du groupe et hymnes du speed métal en général. L’album commence en tout cas fort belle manière avec d’abord deux titres imparables et il faut oser le dire purement géniaux.
Il y a d’abord Rebellion in Dreamland qui ouvre le disque et qui sur près de neuf minutes entraine l’auditeur dans un tourbillon musical de haute volée.
La chanson s’ouvre sur une douce mélodie au piano accompagnée de la voix, ici très douce, de Hansen, avant une lente montée en puissance pour arriver d’abord sur une mélodie de refrain avec des chœurs puis sur un passage très rapide et purement speed métal.
Ce Rebellion est un modèle de construction musicale avec des breaks multiples, un sens mélodique jamais démenti et une fin épique digne d’un Queen, et sans doute l’un des meilleurs titres composé par Kai Hansen.
Après cela, on trouve un Man on a Mission ébouriffant, purement speed métal avec un chant très maitrisé à la fois clair et très rapide et une excellente mélodie de guitare accompagnant parfaitement le tout. Le titre est de plus magnifié par un break où le chant se fait plus doux et doublé encore par des chœurs avant que le titre ne reparte de plus belle, tout en puissance et en mélodie.
Man on a Mission est accompagné d’un très court titre, Fairytale, reprenant sa mélodie. Et en moins de cinquante secondes, Hansen réussit à proposer un pur titre de speed métal mélodique tout à fait excellent, épique et imparable.
All of the damned et sa courte suite Rising of the damned permettent ensuite de souffler un peu, le titre est un peu moins purement speed métal, plus posé avec un refrain encore une fois énorme et une ambiance plus sombre.
Après cela, le disque baisse un peu d’intensité. Gods of Deliverance est un bon titre assez rapide mais il n’a pas l’ampleur de ceux qui précédaient. La ballade Farewell avec piano et voix douces est assez sympathique mais casse un peu le rythme du disque.
Ensuite le disque repart doucement vers les sommets, d’abord avec un plaisant Salvation’s Caling, speed et efficace puis avec un autre enchainement de tout premier ordre.
D’abord avec le titre éponyme du disque qui est un morceau de bravoure au refrain splendide et avec des mélodies tour à tour rapides et plus calmes.
Puis avec Abyss of the Void et son intro The Saviour, qui enchaine et suit le même schéma avec un refrain épique de grande classe, une mélodie imparable, mais qui en plus bénéfice d’un excellent break mélodique.
Le disque se termine avec deux titres assez à part, d’abord Time to break free, chanté par Michael Kiske, le titre est assez fun et frais et sonne la réconciliation entre lui et Hansen.
Puis il y a l’émouvant Afterlife, dédié au batteur Ingo Schwichtenberg (ex Helloween), qui est assez sombre et heavy.
Land of the Free est donc un album imparable et magnifique, il signe l’avènement du groupe dans les grands de la scène heavy mélodique et montre un groupe au sommet de son art.
Le disque est en tout cas indispensable à tout amateur du genre, tant il en réunit le meilleur à tous les niveaux.

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28 Déc 2009 13:58
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Allez un interlude avec Silent Miracles de 1996

http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=4596

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Fort du succès de son album Land Of The Free, Gamma Ray ne perd pas de temps et propose un nouvel EP, à l’image de Heaven Can Wait, en 1990, à l’occasion de la tournée organisée pour promouvoir l’album.
Et comme l’EP Heaven Can Wait, Silent Miracles mérite que l’on s’y attarde car il est bien plus qu’un simple single. Il comprend en effet en plus d’un titre extrait de Land of the free, un nouveau titre, une relecture du déjà classique Man on a Mission et une nouvelle version de The Silence.
En fait sur ce mini-album, Gamma Ray propose la face la plus calme de sa musique avec quatre belles ballades, prouvant un grand feeling ailleurs que dans le speed métal et les aspects épiques
Il permet ainsi de redécouvrir la ballade Farewell, un peu mal placée sur disque et que l’on avait tendance à zapper.
C’est en fait une belle ballade avec piano et douce mélodie de guitare, très bien chanté par Kai Hansen, notamment sur le refrain assez mélancolique, de plus le titre voit la participation de Hansi Kürsch (Blind Guardian) sur la deuxième partie du titre et sa voix chaude et puissante fait merveille s’adaptant parfaitement à la mélodie.
On retrouve donc ensuite Miracle, qui est la version retravaillée de Man on a Mission.
Le titre très rapide à la base se transforme en une ballade épique, gardant juste une partie des paroles ainsi que le refrain d’origine, et la transformation est une réussite complète donnant un titre poignant et de toute beauté. De plus le break central du titre a été conservé et encore une fois l’impression d’entendre Queen est très forte, les soli qui suivent renforçant cette sensation.
Il y a aussi The Silence, titre majeur du premier album du groupe, ici peu modifié musicalement, Kai Hansen s’empare juste bien sur du micro et s’en tire remarquablement bien.
La redécouverte de cette pépite musicale, à la fois épique et posé, est un tout cas un pur bonheur tant ce titre est une pure réussite qui méritait clairement d’être sortie de l’ombre.
Enfin avec A while in Dreamland, on trouve un titre inédit, uniquement basé sur la voix de Kai Hansen et sur du piano et le résultat, même si très inhabituel pour Gamma Ray, est magnifique, tout en feeling et superbement bien chanté. Hansen s’inspirant encore pas mal d’un Freddie Mercury et il s’en sort avec les honneurs.
Cet EP confirme toute la classe et l’intelligence musicale du groupe, il risque de surprendre ceux qui attendent du peu speed métal mais ravira les fans tant le groupe est à l’aise pour toucher à tout les registres.

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11 Fév 2010 22:26
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Allez un petit live

http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=4597

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Alive’95 est le premier véritable album live de Gamma Ray, il sort alors que le groupe vient de proposer quatre disques très solides et efficaces et alors que Kai Hansen vient de reprendre le chant dans le groupe.
Il a été enregistré sur la tournée Land of the Free, Men on a Tour à la fin de l’année 1995 sur les dates de Milan, Paris ou encore Pampelune.
Et c’est à un très bon live qui est ici proposé, il permet enfin de retrouver sur disque toute l’énergie que le groupe déploie sur scène. Le tout se compose de 13 titres et est basé logiquement sur Land of the Free dont il reprend en tout six titres, en incluant les courts interludes.
Cela permet de jauger de la capacité de Kai Hansen à assurer en concert le chant et la guitare, et d’entendre également sa performance sur les titres de l’ère Scheppers.
Et le tout sonne très brut de décoffrage sans artifices ni retouches en studios, le public est d’ailleurs largement mis à l’honneur, donnant l’impression à l’auditeur d’être dans la foule. Hansen, quand à lui, s’en tire avec les honneurs au chant mais est parfois un peu limite sur les passages difficiles, c’est le cas par exemple sur le titre d’ouverture Land of the Free, où il éprouve quelques difficultés mais le titre est parfaitement rendu musicalement et la participation active du public aide à en faire un excellent moment
De Land of the Free, le groupe a ensuite retenu les titres imparables, à savoir Man on a Mission, Rebellion in Dreamland et Abyss of the Void, et ces trois nouveaux titres s’imposent d’emblée en concert comme des classiques.
La première s’impose d’abord avec son côté speed qui ne laisse pas le temps de souffler une seconde puis avec son break énorme et ravageur. Rebellion in Dreamland passe quand à elle de fort belle manière avec encore une fois un public très en avant, et même si encore Kai prend quelques libertés sur le chant, ce titre complexe et épique est rendue de belle manière. C’est aussi le cas d’Abyss of the Void qui est taillée pour les concerts avec sa montée en puissance et son refrain énorme.
On trouve ensuite quelques très bons titres des trois premiers albums, et Hansen se les approprie de belle manière.
Space Eater est chanté assez différemment et est plus heavy que l’originale mais cette interprétation est de grande qualité et s’impose facilement.
Sur le très bon et très speed Tribute to the Past, Hansen est très à l’aise et le titre passe comme une lettre à la poste auprès du public. On citera enfin l’excellent Heal Me qui permet de souffler un peu, ce titre assez lent sur disque est ici présenté dans une version un peu plus rapide de toute beauté très efficace.
Il y a enfin deux reprises de deux titres d’Helloween écrit par Kai Hansen. Avec le tube absolu qu’est Ride The Sky et qui met le feu au public avec son tempo énorme et son refrain fédérateur. Et il y a Future World sur laquelle Hansen se débrouille bien au chant, très aidé par le public qui reprend ce tube absolu en chœur et en fait un très grand moment de ce disque.
Alive’95 est donc un excellent disque, très frais et représentant très bien ce qu’est le groupe sur scène, mixant parfaitement titres speed et titres plus posés. Il peut aussi être une belle porte d’entrée pour qui ne connaîtraient pas le groupe et son univers.

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14 Fév 2010 17:25
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Hop Chapitre V

http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=4602

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Il est généralement difficile de donner suite à un grand disque et pour Gamma Ray, il s’agit de passer après un Land of the Free qui a été une réussite à la fois artistique et commerciale. Le groupe a donc à faire à un challenge assez difficile, celui de continuer à progresser et à maintenir un bon niveau de composition.
Pour ce cinquième album, Somewhere out in Space, le groupe change de plus encore une fois sa composition. Car aux côtés de Kai Hansen qui reste à la guitare et au chant, le guitariste Dirk Schlächter abandonne la guitare pour prendre la basse et laisser sa place à Henjo Richter, de plus Dan Zimmermann arrive au poste de batteur.
La composition de l’album reste l’apanage de Kai Hansen même si il délègue pas mal à ses musiciens, ce qui peut laisser penser qu’il a enfin trouvé son line-up idéal.
De plus musicalement le groupe n’a cette fois pas changé sa formule, conscient qu’il tient depuis Land of the Free sa marque de fabrique et une très forte identité. On retrouve donc ce subtil mélange entre titres typées speed métal mélodique et titres plus posés assez recherchés musicalement.
Somewhere out in Space est malgré tout un peu en deçà de son formidable prédécesseur, il contient moins de tubes imparables que ce dernier, qui était de toute façon intouchable à ce niveau. Il est de plus handicapé par un ventre mou dans la deuxième partie du disque.
Mais il ne faut malgré tout pas bouder son plaisir, le disque reste un grand cru du genre et du groupe. Il contient sa dose de très bons titres en particulier donc dans la première moitié de l’album.
Le disque s’ouvre d’ailleurs avec un titre très efficace, Beyond the black hole. La chanson est un pur titre de heavy speed mélodique comme sais si bien les faire Gamma Ray, avec une excellente mélodie, un refrain instantané avec des chœurs et un break assez lent au milieu d’un ton ultra rapide qui met dans l’ambiance immédiatement.
Après cet ébouriffant début le groupe ne relâche pas la pression.
Il y a en effet un Men, Martians and Machines assez court mais rapide et très puissant avec chant moins speed plus puissant et agressif, en particulier sur un refrain martelé qui donne au titre toute sa force.
On trouve ensuite juste le temps de souffler avec un No Stranger plus lent et assez typé heavy rock, notamment sur le refrain, mais avec quand même des soli assez speed, le tout donnant un excellent mélange, frais et puissant. Avec le titre éponyme, on retrouve un titre de heavy speed classique et efficace, très rapide, se calmant juste un peu sur un refrain assez épique avec chœurs.
Cette bonne partie se termine avec deux titres, The Guardians of Mankind et Valley of the kings. La première est un excellent titre de heavy mélodique, très varié musicalement avec un chant superbe, posé et épique, pour mieux atterrir sur un refrain assez joyeux dans la grande tradition du genre.
Valley of the kings est quand à elle le tube absolu du disque, précédée par une intro assez sombre. C’est ensuite un joyau de heavy mélodique avec une mélodie et un refrain imparable qui déboule et qui a tout pour faire fureur en concert.
Par la suite donc le disque à du mal à enchainer, on trouve d’abord une ballade, Pray, assez longue et mièvre, loin des titres que le groupe a pu faire dans le genre.
Il y ensuite The Winged Horse, qui est un long titre de heavy mélodique mais plus faible avec une mélodie peu efficace et des claviers peu à leur place.
Enfin on trouve un solo de batterie, Cosmic Chaos, complètement inutile et qui précède un Lost in the Future qui, malgré un bon refrain, part dans tout les sens sans réelle accroche.
Il faut en fait attendre les deux derniers titres pour retrouver un très bon niveau.
Avec d’abord un excellent Watcher in the Sky, qui est un titre classique de speed mélodique, mais très efficace grâce encore à son refrain et a ses mélodies très variées.
Et enfin il y a l’autre grand titre du disque, à savoir Shine on et son intro Rising Star. Hansen y propose un nouveau long titre à ambiances comme il en a déjà proposé plusieurs par avant. Et une fois de plus il réussit ce difficile exercice avec brio avec ce titre très varié musicalement et aux chœurs encore très présents.
Somewhere out in Space est donc malgré ses défauts un bon disque du groupe, il se présente comme la suite logique de Land of the Free et s’écoute avec plaisir même si il restera un disque relativement mineur dans la grande période du groupe.
On sent bien que Gamma Ray vit clairement sur ses acquits avant on l’espère de repartir de l’avant. On conseillera malgré tout le disque pour les quelques grands titres qu’il contient et qui méritent le détour.

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Chapitre VI ou la fin de l'âge d'or

http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=4620

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Powerplant

Powerplant est le sixième disque de Gamma Ray, il sort deux ans après un Somewhere out in Space sympathique et de bonne qualité mais pas aussi imparable que ses prédécesseurs.
Malgré tout et pour la première fois, le line up du groupe reste le même, Hansen semble enfin avoir trouvé les complices idéaux qu’il cherchait depuis le début du groupe.
Et même si à l’image d’un Steve Harris (Iron Maiden) il reste le compositeur principal, il délègue pas mal l’écriture de plusieurs morceaux à ses musiciens.
Musicalement pour ce Powerplant le groupe garde la ligne directrice instaurée depuis deux disques, à savoir un speed métal mélodique teinté de heavy métal avec un aspect sombre un peu plus présent.
La superbe pochette de Derek Riggs, rappelant pas mal celle de Powerslave, donne de plus au disque une force supplémentaire, ses couleurs chaleureuses lui donnent de plus une sorte d’aura bienveillante.
Et le résultat est excellent et jouissif d’un bout à l’autre du disque, Gamma Ray réussit l’alchimie parfaite de toutes ses influences pour proposer un album ambitieux et sans failles.
On sent aussi que le quatuor forme un groupe très ambitieux et soudé comme rarement auparavant
On prend ainsi un rare plaisir à l’écoute de chaque piste et cela sans aucune lassitude sur l’heure que dure le disque.
Car chacun des six premiers titres exprime une façade du groupe, on a d’abord un formidable titre d’introduction, Anywhere in the Galaxy. Cette dernière est un excellent titre de speed métal bien rentre dedans comme le groupe sait les faire mais assez sombre dans le ton et avec un refrain très bien amené et imparable.
Ensuite, on trouve un des grands titres du disque, à savoir Razorblade Sigh, qui évolue dans une veine dans une veine assez speed mais un peu moins rapide et musicalement très varié. De plus le titre est renforcé par un chant assez différent, plus posé notamment sur le refrain, le résultat est excellent et donne au titre un aspect irrésistible.
Avec Send me a Sign, on trouve le tube facile et direct, écrit par le bassiste Henjo Richter, à la mélodie facile et imparable et à la ligne de basse bien mise en avant. Le tout est idéal pour les concerts avec encore un refrain facile et direct.
Ensuite avec Strangers in the Night et Gardiens of the Sinner, le groupe, et principalement le batteur Dan Zimmermann qui les a écrit en quasi-totalité, propose des titres plus sombres et heavy.
Strangers in the Night est un parfait mixe entre agressivité, le chant sur les couplets est très rapide et violent, et mélodie avec un refrain et un break central très aériens et épiques.
Gardiens of the Sinner est un titre plus mi tempo, moins immédiat que les précédents mais très frais et sympathique, et mettant encore en valeur le chant de Kai Hansen, de plus techniquement le morceau est de grande et met bien en valeur chaque musicien.
Enfin avec Short as hell, le groupe propose un titre très court et purement heavy, presque thrash, assez surprenant mais très efficace et rentre dedans.
Gamma Ray propose ensuite une excellente relecture de It’s A Sin, un des tubes des Pet Shop Boys. Le titre est peu modifié et Hansen se montre très à l’aise pour chanter ce pure titre de dance music, l’aspect métal étant juste apporté par les mélodies de guitares. Le résultat est en tout cas fort réussi et très fun.
Par la suite, le groupe ne se relâche pas une seconde, on trouve d’abord un excellent Heavy Metal Universe, très proche de Manowar dans l’esprit et la musique puis Wings of destiny et Hand of fate, deux très bons titres très variés musicalement, sombres et épiques mais avec la touche du groupe speed métal bien en évidence.
Il y a enfin Armaggedon qui est un formidable titre de plus de huit minutes, très varié et puissant avec un refrain imparable et une face épique dans sa deuxième partie, le tout étant un parfait résumé du talent de compositeur de Kai Hansen.
Powerplant est donc l’album de la consécration du talent de Gamma Ray et sans aucun doute un de ses meilleurs disques si ce n’est le meilleur de toute sa carrière. C’est aussi un bijou de heavy speed métal appelé à apparaitre dans les meilleurs disques du genre et en tout cas un indispensable pour tout fan du genre.

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Juste pour enculer un peu les mouches :
Avec Send me a Sign, on trouve le tube facile et direct, écrit par le bassiste Henjo Richter, à la mélodie facile et imparable et à la ligne de basse bien mise en avant. Le tout est idéal pour les concerts avec encore un refrain facile et direct.

On va le savoir, que c'est facile et direct.
pour chanter ce pure titre de dance music
Il y a un e en trop.

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Voltaire


18 Fév 2010 21:26
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Ouais j'avais pas fait gaffe :D (merci de me lire en tout cas)

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18 Fév 2010 21:31
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Tant qu'à s'en prendre au pauvre noise...

Le bassiste Henjo Richter ?

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En fait ton metal est à mon metal ce que mon café est à ton café.


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Ça a surement du être modifié dans la chronique finale ça, ici je colle mes dernières ébauches

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18 Fév 2010 22:27
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Interlude

Une petite compilation sympathique et c'est rare

http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=4625

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Blast From The Past est le tout premier best of de Gamma Ray, il voit le jour en 2000 et comme assez souvent sert à mettre fin au contrat discographique qui unissait Gamma Ray à Noise Records depuis ses débuts. Généralement ce genre de produits n’a guère d’intérêt mais ici le cas est assez différent, d’une part l’idée de ce double album vient du groupe et d’autre part le concept change un peu de l’ordinaire.
En effet, le groupe a demandé à ses fans de choisir leurs titres favoris sur chacun des albums et en a retenu trois pour chacun, il a juste rajouté en plus un titre bonus pour l’occasion.
De plus, et c’est ce qui fait l’intérêt du disque, le groupe a complètement ré-enregistré les titres choisis des quatre premiers albums et a simplement remastérisé les titres les plus récents.
Cela prouve encore à quel point Kai Hansen est fier du line up qu’il tient depuis Somewhere out in Space, au point de complètement retravailler des titres tous déjà excellents en ajoutant des soli, des break et en modifiant même quelques tempos.
De ce fait sur le premier disque, on obtient un disque complètement original avec Kai Hansen au chant sur les titres en lieu et place de Ralf Scheppers.
Et le résultat est de très grande qualité, la relecture de ces titres est très réussie. Kai Hansen se débrouille de belle manière au chant alors que le pari de passer après un chanteur tel que Scheppers n’était pas gagné d’avance.
Hansen se montre particulièrement à l’aise sur les titres de Sigh No More, le deuxième album, la sélection de titres plus lents ou heavy collant à merveille avec son timbre de voix.
Et que ce soit sur Changes, Dream Healer ou One with the World, le résultat est à chaque fois excellent avec de très bons passages vocaux doublés, de plus musicalement les claviers ont été mis plus en avant et le rendu est assez sympathique.
Du premier album, Heading for Tomorrow, on retiendra d’abord une belle version du classique Heaven Can Wait, un peu plus lente et légère même si le côté fun de la chanson a été gardé. Et ensuite un très bon Lust for Life, sur ce titre très speed et proche d’Helloween, Hansen se débrouille très bien même si il est un peu moins technique que Scheppers, de plus la modification des soli et du son apporte un plus au titre.
Enfin du troisième album, Insanity and Genius, on trouve deux titres assez speed, et Hansen a parfois un peu de mal à se hisser au niveau de son prédécesseur, malgré tout les titres passent bien, en particulier Tribute to the Past, grâce à une interprétation musicale sans failles.
Par contre sur le très beau Heal Me, il est très à son avantage tant ce titre tout en nuances est taillé pour ses capacités vocales, avec cette belle montée en puissance qui caractérise la chanson.

Le deuxième disque est quand à lui un peu moins indispensable, on trouve juste trois nouvelles versions, les trois titres de Land of the Free choisis, les autres titres ayant juste été remasterisés. Et sur les nouvelles versions des grands titres que sont Rebellion in Dreamland, Man on a Mission et Land of the Free, on trouvera juste un ou deux changements musicaux mais rien de très significatif au final. Mais on retrouve avec un grand plaisir ces neuf titres, neuf grands moments et morceaux du groupe, tous d’excellents titres de heavy speed métal mélodique.
On trouve juste en bonus la version 1995 de The Silence, déjà présente sur l’EP Silent Miracles, et on redira que cette version chantée par Hansen est formidable, gardant toute la force de ce sublime titre épique. Le groupe a en tout cas eu une très bonne idée en permettant de trouver le titre sur un support largement diffusé.
On ajoutera aussi que la pochette et l’atwork général du livret et du digipack sont magnifiques, Derek Riggs s’étant encore surpassé, ses dessins étant nombreux et superbes.
On peut donc dire sans soucis que cette compilation est de grande qualité, très intelligemment faite et intéressera à la fois les fans de longue date et les novices qui trouveront ici la clé d’entrée idéale dans l’univers de Gamma Ray.

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20 Fév 2010 14:53
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J'aime beaucoup ce best-of, enfin surtout le 1er cd, vu que l'intérêt c'est surtout d'entendre Hansen là où on avait pas l'habitude de l'entendre.
Avec son chant, que je préfère largement à celui de ce bon vieux Ralf et une prod forcément meilleure, ces versions sont vite devenues mes préférées.

Attention, j'aime bien les originales aussi hein, ça peut sembler paradoxal vu ce que je dis du chant mais les 3 1ers albums sont mes préférés du groupe, c'est juste que j'trouve que le chant d'Hansen colle mieux avec ce style, que c'est encore mieux avec lui quoi.

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21 Fév 2010 9:35
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Chapitre VII ou les début des ennuis

http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=4628

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Avec "No World Order", Gamma Ray présente son déjà septième album en à peine un peu plus de dix ans de carrière. Pour cet album, le groupe a trouvé un nouveau label, Metal Is, une nouvelle division de Sanctuary Records, la maison de disques de Rob Smallwood, le manager d’Iron Maiden. Le groupe a en partie fait ce choix pour gagner en visibilité tant son ancien label peinait à lui donner la diffusion qu’il méritait. Pour cet album, qui arrive très rapidement après "Powerplant" (1999) et la compilation "Blast From The Past" (2000), Gamma Ray garde le même line up, désormais très uni, et fait un peu évoluer sa musique, passant d’un speed métal mélodique assez entraînant à une musique plus heavy et power métal avec des influences de Judas Priest très exprimées, laissant un peu de côté son aspect fun au bénéfice d'un plus sérieux abordant le sujet des conspirations mondiales et des sociétés secrètes.

A la manière d’un "Somewhere Out In Space" qui avait eu du mal à succéder à un chef d’œuvre, "No World Order" souffre de la comparaison avec "Powerplant". Il comporte quelques longueurs et l’influence heavy est parfois un peu trop présente et assez mal digérée, certaines ressemblances avec Priest étant un peu trop flagrantes. Kai Hansen, qui compose 7 des 11 titres, a aussi un peu de mal à se renouveler. Il apparaît clairement que le disque a été fait assez rapidement au vu de quelques redites.

Néanmoins, il y a de bonnes choses, en particulier en début de disque, même s'il faut se faire au ton très rentre dedans des compositions. Après une introduction illustrant le thème de l’album, le rythme est particulièrement rapide avec un "Dethrone Tyranny" qui s’avère être très heavy, en particulier les guitares sur les couplets et les soli, avec de plus un rythme de batterie particulièrement rapide, mais avec une mélodie de refrain plus soft qui aère efficacement le morceau. Suit "The Heart Of The Unicorn", lui aussi très puissant avec un chant très rugueux, le tout sonnant très power métal, le refrain étant classique du groupe, efficace et facile à mémoriser. Ce bon début se conclut avec le plus soft "Heaven Or Hell" qui est sans conteste le meilleur titre de l'album. Il retrouve en effet une voie plus mélodique et mid-tempo, avec une mélodie efficace et entraînante, et un refrain énorme.

Ensuite, le disque alterne le banal, le moyen et le réchauffé avec "New World Order", de bonne qualité et très efficace, mais qui rappelle trop Judas Priest, des mélodies de guitare au refrain en passant par le chant sur les couplets. Voilà qui gâche l’écoute tant les ressemblances sont frappantes. C’est également le cas d’un "Solid" certes efficace, mais lui aussi trop inspiré du combo britannique sur les couplets et la mélodie principale. Seul le refrain puissant et épique sauve l’entreprise. D'autre part, des titres comme "Damn The Machine" ou "Fire Below" sont très banals. La premier ne décolle jamais et manque cruellement de mélodie, alors que le second sonne comme une face B réalisée à la va-vite. Enfin un titre comme "Eagle" sonne comme du réchauffé avec son refrain directement repris du titre "Somewhere Out In Space". Au milieu de tout cela, nous sauverons juste un sympathique "Follow Me" qui retrouve de l’inspiration dans un style purement Gamma Ray avec un chant de qualité, posé et épique sur le refrain. Voilà un titre qui fait du bien en cette fin d'album.

Le bilan est donc au final assez moyen. Le groupe peine clairement à trouver l’inspiration, le disque étant juste sauvé par quelques bons titres. De plus la pochette est cette fois-ci assez ratée, reprenant juste les thèmes habituels du groupe mais sans la classe que pouvait apporter un Derek Riggs. Il nous reste à souhaiter que ce disque ne soit qu'un simple passage à vide dans la carrière de Gamma Ray.

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09 Avr 2010 0:26
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Un petit live avant que ça ne se gâte

http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=4636

Skeletons In The Closet

"Skeletons In The Closet" est le deuxième album live de Gamma Ray. Il a été capté lors d’une mini tournée entre Octobre et Novembre 2002. A cette occasion, le groupe avait laissé ses fans choisir la setlist des concerts parmi les titres peu ou jamais joués auparavant. Il a été capté sur deux dates (à Strasbourg et à Barcelone) et présente 17 morceaux extraits de chacun des sept albums du groupe. Le son apparaît comme plus travaillé et moins direct que ne l’était "Alive 95". De plus, le public est plutôt bien mis en valeur sur nombre de titres. Nous avons affaire à un groupe très au point, Hansen en particulier se montrant très à l’aise et puissant. Derrière lui, Zimmermann assure un tempo infernal, Richter se montre comme le complément idéal de Hansen à la guitare, et Schlachter est, quant à lui, efficace et précis.

Ce live s’avère splendide d’un bout à l’autre et est un vrai bonheur pour n’importe quel fan de Gamma Ray. C'est avec plaisir que nous retrouvons ce subtil équilibre entre speed métal, mélodie et passages plus épiques. La sélection des titres est parfaite, et même si quelques tubes sont logiquement mis de côté, les morceaux présentés ici sont tous de très grande qualité, alors que le concept permet de redécouvrir certains d’entre eux.

Ainsi, après un "Welcome" introductif qui donne le frisson tant le public y est intense, nous trouvons un excellent "Gardens Of The Sinner". Cet extrait de "Powerplant" est complètement taillé pour la scène avec son excellent refrain, son rythme rapide et sa belle montée en puissance. De plus sur les passages plus posés de milieu de titre, le public se fait entendre de belle manière. Par la suite, Gamma Ray nous propose un très bon "Rich And Famous", extrait de "Sigh No More", dont le rythme entraînant fait son effet, en particulier sur le refrain, puis un excellent extrait du classique "Land Of The Free": "All Of The Damned". Ce titre, parfois oublié dans ce chef d’œuvre qu’est "Land Of The Free", est remis à l’honneur et tient très bien sa place en concert, son ton plus sombre et posé permettant d’instaurer une belle ambiance. Nous citerons également le très beau "One With The World", extrait de "Sigh No More", qui monte doucement en puissance pour aboutir à un excellent refrain. C’est en tout cas un réel plaisir de retrouver ce titre en concert. Enfin, nous retiendrons les très longs et bons "Armaggedon" et "Heavy Metal Universe", tous deux extraits de "Powerplant" et qui font fureur. Le premier accroche par son formidable aspect épique, et "Heavy Metal Universe" par son côté rassembleur purement heavy métal et taillé pour les concerts.

Le deuxième disque est tout aussi réussi, et part en fanfare avec un énorme "Razorblade Sigh", extrait de "Powerplant", et imparable en concert avec son aspect à la fois speed et heavy et couronné encore une fois par un refrain épique splendide. Viennent ensuite trois titres extraits de "No World Order", le dernier album en date. Et si celui-ci est globalement décevant, les extraits proposés passent bien le cap de la scène, notamment "Heart Of The Unicorn" et son rythme infernal avec juste le refrain pour souffler légèrement, et surtout le très bon et plus mélodique "Heaven Or Hell", qui a tout pour rester dans les futures setlist du groupe. Nous retiendrons également la belle triplette composée de "Last Before The Storm", "Shine On" et "The Silence", trois grands titres de heavy, à la fois speed, épiques et mélodiques. Le premier, extrait de "Insanity And Genius", fait son petit effet grâce à une mélodie imparable. "Shine On", de "Somewhere Out In Space", se montre aussi formidable que sur disque, avec ses chœurs, ses parties de piano, son refrain et plus généralement sa superbe construction musicale, en particulier son final avec piano et chant, rappelant pas mal Queen. Enfin, "Silence", autre grand titre extrait de "Heading For Tomorrow", est toujours aussi magique, épique, entraînant et très mélodique, et l’entendre dans le cadre d’un concert est un pur bonheur. Pour couronner le tout, Gamma Ray s’amuse à revisiter le classique d’Helloween, "Victim Of Fate", extrait du premier EP du groupe, et le résultat est magistral, Hansen chantant largement mieux qu’a l’époque et donnant une classe énorme à ce formidable titre speed et épique.

"Skeletons In The Closet" est donc un très bon live. Il est indispensable à n’importe quel fan du groupe et de heavy métal mélodique en général, tant pour sa sélection de titres que pour sa parfaite interprétation. Il est également le témoin parfait de la classe et de la fougue de Gamma Ray en concert, sans nul doute l’un des meilleurs de sa catégorie.

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01 Mai 2010 12:06
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Chapitre VIII, ouille ouille ouille

http://www.musicwaves.fr/frmChronique.aspx?PRO_ID=4644

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Majestic est le huitième album studio de Gamma Ray, il sort quatre ans après un No World Order qui n’avait pas fait l’unanimité parmi les fans du groupe en raison d’un manque flagrant d’inspiration et d’un aspect heavy trop présent.
Pour ce nouvel album, le groupe a pris son temps, il a d’abord longuement tourné, un disque live, Skeletons in the Closet, a d’ailleurs été enregistré à cette occasion.
Musicalement pour ce nouvel album, le groupe s’éloigne des rivages heavy pour revenir au speed métal mélodique qui avait fait son succès dans le passé. A
la composition, Kai Hansen se taille de nouveau la plus grande part, laissant juste encore une fois Henjo Richter et Dan Zimmermann composer chacun deux titres.
Le tout est finalement de se demander si ce retour aux sources suffira au groupe pour retrouver une certaine inspiration et la longueur d’avance qu’il avait sur la concurrence dans le genre.
Et la réponse est plutôt négative, car si sur le précèdent album, le groupe avait tenté d’évoluer et avait réussi à proposer quand même des titres de qualité, il n’en est ici pas de même.
Ce Majestic se contente l’essentiel du temps de reproduire une formule et de plus les influences sont toujours aussi évidentes selon les titres.
De fait, hormis quelques sursauts, il reste peu de choses à retenir de ce disque plat et banal, où la passion et la fougue qui caractérisaient un Powerplant ou un Heading for Tomorrow semblent très loin.
Certes le groupe joue toujours aussi bien mais on sent clairement un pilotage automatique tout au long du disque, avec même des titres assez mauvais ce qui est une première pour Gamma Ray.
Ainsi on ne retiendra que peu de choses de ces 10 titres, juste d’abord un Fight de qualité, assez mi- tempo avec un refrain assez rapide très efficace, notamment grâce à des doublements de voix, on regrettera juste que le titre soit aussi court.
Puis il y a Blood Religion qui est un titre à ambiances assez valable, bien dans la tradition de ce que peux faire Gamma Ray, avec un début assez lent, une belle accélération avec des chœurs, puis un excellent refrain soutenu par une mélodie très efficace.
How Long enfin n’est pas aussi complètement réussie, mais est agréable à écouter, grâce à une belle introduction et à une mélodie efficace, de plus le ton assez posé du titre est sympathique, rappelant un peu certains titres de l’ère Scheppers, en particulier sur le refrain.
Mais ensuite c’est donc maigre, on a au choix des titres banals, My Temple et Strange World par exemple qui sont des titres de speed mélodiques, très classiques et indignes du talent et de l’inspiration d’un Gamma Ray, vite écoutés et vite oubliés. Tout comme un Condemend to Hell qui n’est pas sauvé par un refrain efficace, la faute à des couplets très peu mélodiques et même assez bruyants.
De plus avec Hell is thy Home, le groupe reprend ses fâcheuses habitudes, le titre est très inspiré du Leather Rebell de Judas Priest, tellement que l’on à l’impression d’entendre une simple reprise, et cela gâche clairement le plaisir de l’écoute.
Et enfin Gamma Ray rate largement les deux autres titres épiques qu’il propose, d’abord avec un Majesty très peu inspiré. Le titre possède une consonance orientale tout son long, mais directement inspiré de la mélodie de Taste of India d’Aerosmith, puis le titre se traine en longueur sans jamais décoller avec en particulier un refrain très faiblard.
Enfin Revelation qui clôture le disque et qui se veut le pendant d’un Shine On d’un Armaggedon ne parvient pas à convaincre et se trouve très loin de la classe de ces titres. La faute en vient à des mélodies peu présentes et à des longueurs de plus le refrain, habituelle force du groupe, est très peu efficace, très effacé et vite oublié.
Au final ce Majesty s’avère très faible et ne parvient rarement à convaincre hormis rares exceptions. Gamma Ray signe même sans doute son plus faible album et ne réussit pas à faire oublier le déjà peu inspiré New World Order. On a souvent même l’impression que quelque chose est un peu cassé dans ce qui faisait la classe et la force du groupe pour pondre des titres forts, originaux et instantanés.

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17 Juil 2010 21:15
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Y a aussi un "hommage" à Refuse/Resist je saisplus sur laquelle :D


18 Juil 2010 15:36
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