Metalium continue de sortir des albums à la chaîne, Nothing To Undo – Chapter Six est le 6ème depuis leurs débuts en 1999. Alors que sur Hero Nation - Chapter Three, on s'était surpris à retrouver quelques subtilités dans leur power-metal, Metalium n'a jamais réussi à confirmer cette bonne impression. Les albums qui ont suivi étaient vraisemblablement bâclés, avec peu de riffs et de mélodies marquantes.

Et Nothing To Undo – Chapter Six n'est pas prêt de changer la donne, Metalium privilégie une fois de plus le bourrinage aux mélodies, là où Hero Nation - Chapter 3 avait réussi un mélange idéal de ces deux facettes. Toujours les mêmes défauts qui reviennent : l'overdose de vocalises aiguës sur les refrains, des titres speeds peu inspirés, un Lars Ratz qui défend avec toujours autant de sérieux et de conviction le concept bon enfant de l'album à chaque interview.

Metalium a pourtant des qualités indéniables : un gros son, parfait pour le style abordé (et Lars Ratz s'octroie un son de basse énorme sur chaque album, ce qui ne gâche rien), un chanteur talentueux (Henning Basse)... dommage que tout ceci soit mis au service d'un metal allemand sans imagination. Et là encore, Metalium rate sa cible, malgré de très bons titres... quand le groupe se décide à ralentir la cadence ! Autrement dit, ça n'arrive pas (assez) souvent ! L'excellente ballade "Was Home" le prouve, Henning Basse y est très à son aise. Même chose pour l'épique "Follow The Sign", dommage que Metalium n'explore pas davantage ce registre, ça nous changerais des banalités speeds comme "Spirits" ou "Mindless" !

Autre surprise aussi, la reprise de Queen... "Show Must Go On" (oui, ils ont osé !)... on pouvait craindre le pire de la part d'un groupe de metal allemand, et pourtant non, Metalium s’en sort avec les honneurs ! L'intro « orchestrale » est reprise à la guitare, Henning Basse rend un bel hommage à Freddie Mercury, sans trop en faire ! Les fans de Queen crieront sûrement au sacrilège mais qu'importe, Metalium a toujours été très fort pour cet exercice. Leur reprise d'Accept ("Breaker") surpassait même la version originale (si si !). En attendant, Nothing To Undo – Chapter Six ne restera qu'un album de plus pour Metalium. Vont-ils un jour réussir un coup d'éclat à la Primal Fear sur Seven Seals ? Ils le peuvent, mais encore faut-il qu’ils en aient la volonté.

2/5

j'ai acheté le 1er album, attiré par l'odeur d'une chronique tres favorable, dans hard rock il me semble, et j'ai pleuré mes sous après l'écoute, j'ai jamais retenté ce groupe depuis, a part un titre par ci par là, ta chronique me conforte dans mon opinion

Un des pires groupes que j'ai pu voir en live (je crois que c'était au festival Hard Rock avec Symphony X en tête d'affiche). Ils était ridicules au possible avec leur costume Bioman. Et la musique était chiante à mourir. Le comble ça a été une reprise de Ride The Sky qui s'étirait, s'étirait... l'horreur. Dans la course au plus mauvais concert je les mettrais au niveau de At Vance.

Le 1er album est très bon, de loin leur meilleur. A vrai dire, c'est le seul album de ce groupe à posséder. Les deux suivants contenaient quelques bon titres, mais c'était déjà sans commune mesure avec le 1er album. Ce 6è opus est effectivement sans grand intérêt, mais la ballade et la reprise de queen sont assez chouette. Y'a quand même bien pire comme groupe. Mais bon, c'est vrai que c'est le genre de sorti totalement anecdotique.

Ils me font penser à Iron Savior : la même chose à chaque fois, mais en moins bon.

J'ai tenté celui-là par curiosité : usé en 4 écoutes.

Et de toutes façons, le groupe est à l'agonie : même en Allemagne et au Brésil, ça ne marche plus.

Dire qu'à l'époque du premier album, les journaleux faisaient la queue pour les interviewer...

Logique : pour défaire quelque chose, il faudrait déjà l'avoir fait.

C'est comme d'hab. On a donné du crédit à ses mecs parce que certains étaient connus. C'était déjà DLM au début mais bon, il était trop tard pour faire machine arrière. Lucidité zéro. Objectivité zéro. Un groupe monté en épingle par des gratte-papier en manque d'inspiration.