2 Petites chroniques de Threshold au passage, si il y a des amateurs de métal prog' par ici !

Subsurface [2004] :



Critical Energy, le DVD live du combo britannique, aura su se faire apprécié des fans de Threshold. En effet après 6 albums, le temps est venu de s’affairer à la sortie d’un effort. Et en 2004, peu avant la sortie du nouvel album c’est chose faite ! Une Année "Threshold" donc pour les fans de prog’. Pourtant une once d’amertume et de déception envahi notre être à l’écoute dudit album : Mais pourquoi ils n’ont pas attendu de sortir leur bijou Subsurface avant, qu’on est pu profiter des titres sur le liveeeeeuh !!!!?


Threshold – Subsurface

01- Mission Profile
02- Ground Control
03- Opium
04- Stop Dead
05- The Art Of Reason
06- Pressure
07- Flags And Footprints
08- Static
09- The Destruction Of Words


D’autant qu’il était prêt, en plus … m’enfin …

Alors par où commencer !? Parce qu’il y a dire… Mais on va essayer d’être le plus efficace possible en moins de lignes possibles, sinon personne ne lira (et découvrira le monstre)

Monstre ? Le mot est mal employé, car Subsurface a tout du tact et de la légèreté qui font que des albums ne sont classables ni en rock ni en métal … Mais pour les riffs de guitares, on peut s’en tenir à métal prog’.
Leur musique, métal en somme, est aérienne et mélodique et pourtant agressive par moment (Static ou Pressure par exemple) sans jamais se laisser aller à des rythmiques heavy énervantes et inutiles.
Influencé par de nombreux groupes, sans jamais tomber le plagiat (Queen sur la plupart des refrains, Rush sur quelques titres comme "Stop Dead", Vanden Plas, toujours ("Ground Control"), et Dream Theater sur les parties instrumentales prog’ comme sur l’épique The Art Of Reason),
Threshold effectue un fin mélange entre la Pop-Rock britannique, le Progressif de leur début et l’Européenne’s touch de Heavy.
Et rien n’a été laissé au hasard, la moindre note ou arrangement a été pesé, ce qui procure une véritable jouissance à l’écoute : l’album glisse tout seul de la première a la dernière secondes, et tout les titres s’enchaîne avec grâce.
Prenez les refrains par exemple, d’aucun n’ennuie à quelques moments que ça soit. Le groupe procure une personnalité à leurs titres jusqu’à leur refrain, que l’on pourrait presque qualifié de Thresholdiens. Leur recette ? Des refrains mélodiques, lumineux et harmonieux au possible aux mélodies de voix qui sonnent !!!
Pour autant, il n’est pas faute d’avoir insisté sur le point, l’album ne lasse pas par une répétition exagéré de la recette magique : les titres sont autant cohérents entre eux sur l’album qu’ils sont variés. Des titres heavy qui vous prennent aux tripes comme « Static » ou « Pressure », les éternels morceaux épiques et progressifs qui dominent l’albums du haut de leur 10 à 8 minutes (les merveilleux « Mission Profile » et « The Art of Reason »), le duo « Flags And Footprints » et « The Destruction Of Words », 2 power ballades envoûtantes (mais qui manque encore un peu de mélancolie dommage) et des titres très fidèles à leur style d’antan (« Opium »)… Bref de tout, et du bon.

Un petit mot tout de même sur une prestation musicale excellente. Andrew McDermott excellent sur tout la ligne grâce à son timbre particulier et harmonieux. Quant aux restes des musiciens (Groom et West en tête), ils sont carrés, fluides et très consciencieux au sein du groupe : pas un pet de travers, si je puis dire. Avec notamment d’excellents duels de solos excellents (« Mission Profile » ou « Opium ») tout au long de l’albums. La production est quant à elle d’une qualité irréprochable.

Bref vous l’aurez compris, Subsurface est l’album le plus abouti et le plus charismatique du combo, un point c’est tout ! Voir même LE chef d’œuvre du groupe, et ce n’est pas peu dire. A découvrir d’URGENCE !!!

17/20


Extinct Instinct [1997] :


S’il est déjà le 3eme album des anglais de Threshold, Extinct Instinct est encore une mise en bouche. Le groupe, dont le style se distingue de plus en plus, a encore du mal à imposer une véritable personnalité au fil de ces compos. Et malgré une production qui rebute et des compositions encore hésitantes, Threshold s’est véritablement embrasé en cette année 1997, et si la scène métal (prog’) se devait de retenir un nom pour l’avenir, c’était bien celui-là :


Extinct Instinct

01 Exposed
02 Somatography
03 Eat The Unicorn
04 Forever
05 Virtual Isolation
06 The Whispering
07 Lake Of Despond
08 Clear
09 Life Flow
10 Part Of Chaos
11 Segue


Apres la pose syndicale d‘entre-albums de 3 ans, Threshold nous revient avec une galette résolument plus prog’ que ce que tout ce que le groupe a fait auparavant (une manière de bien rétablir la règle du jeu avant les hostilités à suivre …). En effet la plupart des titres, long de 6-7 minutes en moyenne, sont des enchaînement des thèmes où se mêlent mélodies de voix accrocheuses, solos techniques, moult arrangements et riffs hargneux bien heavy sur clavier aérien (un style typé Vanden Plas donc, et cet album devrait plaire aux fans du combo allemand, au passage, car il est assez proche d’un Far Off Grace où le gros changement serait la voix).
Bref sans rien inventé, Threshold reprend les grandes influences majeures du progressif et les combine à sa manière tentant désespérément dans faire ressortir des choses nouvelles. Raté…

Mais attention remettons les choses à leur place : si un manque d’originalité peu gêné, il ne démontre pas systématiquement qu’un album est inintéressant. Car cet album-ci est bon et certains titres pourraient (presque) être qualifié d’hymnes.
De plus, il faut souligner également que le groupe aura réussi son pari sur le long terme en s’imposant comme les pionniers du métal prog’ mélodique (aux cotés de Vanden Plas et Symphony X)

Coté prestation, rien à redire, les anglais s’en sortent avec brio : les parties instrumentales présentes sur chaque morceau sont particulièrement tripantes et réussies sans être non plus trop torturée… Rien à redire si ce n’est au niveau de la voix de Damian Wilson (Replacé après l’album par McDermott, actuel chanteur). Si il chante juste et monte parfaitement, il reste limite sur certaines parties. Quant à son timbre, il est voilé et n’est pas assez harmonieux dans les aigus (On dirait un mauvais chanteur de Hard des 80’s).

De plus, autre bémol, la production (qui commence à vieillir) gâche quelque peu l’écoute : la cohésion générale entre les instruments est perturbée et certains titres semble manquaient de fluidité.

Coté composition, la structure de chaque titre respecte la plus pure tradition progressive : des lignes dynamiques et très rythmé qui enchaîne sur des thèmes calmes et mélodiques puis sur d’autres thèmes, le tout entrecoupé de parties instrumentales techniques.
Une certaine atmosphère « Futurist-Fantasy » se dégage de l’ensemble de l’album et si les compos se ressemblent, une touche de singularité est toujours présente pour les distingué les unes des autres : refrains mémorables (Virtual Isolation), mélodies travaillées (Exposed), Chœurs agressifs ( The Whispering), ambiances particulières (Part of The Chaos) et autres florilèges d’arrangements et idées divers.
Quant aux ballades, elles sont magnifiques; toutes 2 mélancoliques et bourrées d’émotions (Forever et Clear, peu être plus accrocheuses que les ballades actuelles du groupe).



Vous l’aurez compris, Threshold n’aura pas inventé l’eau chaude avec cet album (attention propos datant de 2005 où le prog’ a été revu et corrigé dans tout les sens et où même les grands peine à devenir originaux). Et pourtant malgré ces défauts notables, il aura su séduire son lot de fans ! A découvrir avant de constater l’évolution frappante du groupe sur les efforts actuels.

A Noter, une édition spéciale ressortie en 2004 (Inside Out), avec sur le livret contient des commentaires des leaders (au cas où les miens vous aient saoulé ^^) mais sur le cd, 3 bonus track qui se battent en duel (dont 2 versions édit de Exposed et Virtual Isolation déjà sur le cd … Dommage).

13/20



Voili voilou

Kashente tu sais que je t'adore toi ? juste une chtite précision. On demande un topic=une chronique de cds.

Je suis d'accord sur Subsurface, c'est vraiment leur meilleur album. IL me manque Extinct Instinct et Clone dans ma cdthèque.
Mon top à moi
Subsurface
Hypothetical
Critical Mass

Ces 2 albums sont d'ailleurs à la mediatheque de Metz. J'entend souvent grand bien de Subsurface, faudra que je l'emprunte un de ces 4.

Tu m'adore ! hé hé !

J'essayerais de penser a ouvrir un topic par chro la prochaine fois.
En tout cas ca fait plais' de tomber sur des fans !

@Monstermetal : nhésite surtout pas pour Subsurface ! Bon tu n'as que 2 avis mais ils vont vraiment dans le meme sens ^^ ...

Bah en voilà un qui va dans le sens contraire :
Subsurface est un album sympa et bien foutu mais qui comporte deux gros défauts : c'est sans aucune imagination et ca manque de punch car le son manque de mordant.
Bref un album qui passe comme une lettre à la poste mais qu'on oublie tout de suite après car il manque ce petit plus qui fait d'un album "sympa" une grosse baffe dans la gueule.