Aprés deux démos et prés de 4 ans de galére entre 91 et 94, où malgrés les bonnes reviews et la multitude de concerts donnés, nos amis se retrouvent, au moment crucial de la signature dans un label, sur le même refus "votre musique ne correspond pas a la configuration actuelle du
marché...".Le groupe continue tout de même ses efforts, ils composent, se perfectionnent, et en 1995 participent a deux compilations.
C'est cette année là justement que la roue tourne , et white skull atteri chez underground symphony, a la fin de l'année sort I won't burn alone.
Emmené par la trés charismatique Federica et le riffeur Tony Fonto, le compositeur du groupe la musique de White skull sur I won't Burn ALone est d'un autre temps, tout dans le groupe est 80's, la production, les riffs, les mélodies de chant, leur penchant pour le cuir et les grosses motos etc...
Cela fait il de I won't burn alone un effort inutile?
Avant de répondre à cette question existentielle qui (avouez le!) vous empechera de dormir ce soir commençons par le commencement.
La premiere minute de la chanson d'ouverture because i, surprend un peu surtout quand on sait ce qui va suivre aprés, synthé et vocalise planante. 1mn 30 plus tard on rentre dans le vif du sujet, le vrai fil conducteur des morceaux de WHite SKull, le chant se met en place, c'est
une caractéristique de white skull, tout est construit autour du chant (sauf bien sur les passages instrumentaux hum...), le chant n'est pas posé sur les riffs c'est les riffs qui harmonisent les lignes de chant, sur cette chanson, celles ci sont correctes mais rien de bien extraordinaire, rien de désagréable non plus, le tout etant un peu plat, les lignes de
chant devenant vite lassantes, et mise a part le pont rien ne vient vraiment revigorer le tout, Max Faccio vient poser son grain de sel, un solo trés maidenien un peu a l'image de la chanson, rien de bien transcendant.
Living on the lightway est nettement plus orienté hard , la chanson est assez fun, et le refrain avec le chant a 200 à l'heure me fait triper, a noter le coté trés us surprenant pour un groupe italien, des petites phrases a la guitare viennent ponctuer le chant de mainière
assez sympathique.
Vient ensuite Pray, pendant 40 secondes on se dit qu 'on pourrait avoir a faire a une intro des Doors

, le chant rentre un peu comme sur l'intro, assez planant, puis la chanson démarre, avec une rythmique traditionnel en galop efficace collant bien au lignes vocales, cette partie de la chanson me fait un peu penser a the duellist avec pleins de breaks de batterie et un aspect trés "rythmique", là on se dit "putain c'est vrai qu'ils sont pas aidé par la production", car c'est vrai que cela manque quand même beaucoup de puissance, et sur un morceau comme celui là ça ne pardonne pas.Les premières minutes assez torturés révélent
encore un aspect du groupe différent de Living on the lightway.
In the age of unreasons debutent avec un riff trés US , il cede vite la place a des passages plus planant, interrompu par des riffs plus agressifs et pas vraiment trés inspiré.
La chanson qui suit se révéle nettement plus efficace, le tempo est trés speedé, un petit theme nerveux vient lancer le tout, et le chant est carrément poignant, l'interaction entre la basse et la batterie est vraiment bien outue et cela se remarque surtout sur les petits ponts instrumentaux qui entrecouopent le chant.Classique mais efficace.
Suit Someone call it Love, une chanson d'amour qui sent le gasoil, mais qui est loin d'être degueux, elle a le mérite en tout cas d'être particulièrement crédible, et la voix de Federica se révéle être trés émouvante sur cette chanson, la chanson a vraiment quelquechose
de désabusée en elle qui lui donne un vrai charme.
La trés hargneuse I won't burn alone prend la reléve,la chanson débute sur "This is the end" (là encore on repense aux Doors

),les choses sérieuses commencent aprés l'intro, un vrai bloc de granite, un riff brut, sur ce titre on imagine le regard noir, remplit de colére
et d'amertume de la chanteuse,et là encore c'est ce qui fait que le charme opére, on y croit et on se laisse entrainer par la musique, le refrain reléve plus d'une ballade des gun's que de Grave Digger, mais la rupture est bénéfique à la chanson, elle rompt vraiment le train de
cette dernière ce qui manque a pas mal de titre cités plus haut.Le soliste prend la reléve et il faut croire qu'ils ont tous été subitement trés inspiré, le couplet suit ensuite et là moi je suis a genoux.Le pont est superbement porté par le chant également.
La suite est mois bonne, quelques bonnes parties de chant de temps en temps, mais beaucoup trop de cheourrs assez peu inspiré.
Hey boy est un peu dans la ligée de Living on the lightway mais en mois inspiré, je ne m'attarderais pas dessus.
White Lady, c'est un peu la poësie du motard, mais cette chanson mielleuse et doucerette et ben je l'aime bien...
La chanson suivante, a part nous rappeler que le ciel n'a pas de prix ne sert pas a grand chose

, ce n'est pas non plus The train qui changera le destin de cet album.
Au final un album somme toute plutot trés moyen que je ne m'amuserais pas a ecouter plus d'une fois tout les 5 ans, pourtant pas mal de choses assez intéréssantes transparaissent, les différents visages du groupe qui se revelent être plus subtiles qu'on ne pourrait le croire a
premiere vue, cet éspéce d'esprit à la Manowar mais en version italienne et avec une femme au chant

, cette magie dans la composition qui a de rares moments est révélés a l'auditeur, ces passages qui (même si musicaux) vont au delà de la musique en tant que t-elle et
participe a autre tout.
Mention spéciale a I won't burn alone et white lady que j'écoute avec bonheur assez fréquemment, mama et Someone call it love dans une moindre mesure également.
La suite de la disco suivra

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