
GAMMA RAY: powerplant (1999) [heavy metal]
Gamma Ray : Powerplant (1999)
1999, année apocalyptique selon diverses sources taries par la conneries, donnera naissance au renouvellement de la scène Métal Mélodique qu’on appellera plus fréquemment en cette fin de siècle : LE TRUE METAL.
Des groupes qui seraient passés inaperçus quelques années plus tôt cartonnaient à l’unisson.
Citons en vrac : ANGRA, EDGUY, HAMMERFALL, STRATOVARIUS, qui s’ils pratiquaient tous une musique bien différente, se serraient les coudes de façons a gouverner la planète METAL.
Mais balançons les étiquettes dans la corbeille universelle et arrêtons-nous sur le 6ème album du groupe de l’un des maîtres du genre.
Après avoir sorti un album majeur du métal teuton (« land of the free »), puis un autre bien moins saisissant, l’on pouvait craindre le pire : GAMMA RAY était-il sur la mauvaise pente ?
Powerplant étant le 1er album sans changement de line-up, cette stabilité enfin acquise allait-elle installer la musique du groupe dans la continuité du moins mordant « somewhere out in space » ?
Si GAMMA RAY n’a pas du tout remodelé son style, l’efficacité de ce «powerplant » est sans reproches possibles !
Plus direct que «land of the free » plus accrocheur que «somewhere out in space », ce petit bijou allait instaurer le groupe comme le véritable prophète à suivre sur les chemins rocailleux du Métal Mélodique.
Kaï Hansen et ses sbires ont décidé de ne plus cacher leurs influences ! en effet on retrouvera de multiples clins d’œil aux grands de ce monde : IRON MAIDEN, JUDAS PRIEST, MANOWAR, METALLICA et MEGADETH .
GAMMA RAY nous offre un album de Métal par excellence.
Et s’il y a un énorme travail de composition derrière tout ça, un souci de la perfection inné, chaques morceau sonne de manière compacte sans toutefois devenir lassant.
Si le «anywhere in the galaxy » qui ouvre l’album est une magnifique pièce épique de 6mn35, son riff incisif lui donne une puissance à donner envie de flinguer une citrouille.
Quant au morceau qui lui fait suite : « razorblade sigh », il peut figurer au panthéon des bombes du rayon gamma, : des lignes vocales qui intronisent Kaï Hansen comme un grand chanteur de métal, des harmonies de guitares à faire tomber un fan de Maiden .
Faire une description précise de chaques titres de cet album est quasiment une chose impossible tant il y aurait à dire, tellement ils sont tous uniques et s’enchainenent a la perfection étant pourtant bien distincts les uns des autres.
Au rayon des morceaux a retenir en 1er lieue, on citera : « razorblade sigh », « gardens of the sinner » et « armageddon » qui placent le groupe dans les loges du genie.
Mais…..impossible de faire l’impasse sur le MANOWARrien « heavy metal universe », le PRIESTien « strangers in the night » le MEGADEssien « short as hell » le catchy « send me a sign » ou encore la reprise des PET SHOP BOYS « it’s a sin » !
Même les moins faciles d’accès comme « «wings of destiny » ou «hand of fate » sont magnifiques.
GAMMA RAY n’a jamais sonné aussi métal, tout dans ce «powerplant » represente ce style musical si cher a notre cœur : des riffs énormes, des refrains a faire tomber la muraille de chine (à défaut des murs de Jéricho) accompagnés par des solos qui s’étirent plus que le plus fatigué des matous et des parties de batteries absolument ébouriffantes.
On ne s »ennuie donc pas une seconde à l ‘écoute de ce «powerplant », GAMMA RAY a bel et bien mis les petits plats dans les grands pour accéder enfin a la 1ere division, faisant même innocemment appel à Derek Riggs pour illustrer la pochette de l’album, nous offrant par la même occasion une production bien moins linéaire que celle de son prédécesseur.
Re merci Kaï !
