
CIRCUS MAXIMUS - The 1st Chapter
Bon. À présent que l’enthousiasme de la première écoute est passée , je vais vous raconter posément cet album . Il est SUPERBE ! RENVERSANT ! FABULEUX ! EPOUSTOUFLANT ! RENVERSANT ! EXTRAORDINAIRE ! STUPEFIANT ! PRODIGIEUX ! SUBLIME ! MAGNIFIQUE ! ………….

oops pardon ça m’a échappé .
Ressaisissons nous...
Alors attention matelots ça va secouer ! Vous aller traverser un grain dont vous ne vous remettrez pas.
Cette musique est un camaïeu de bleus et de verts tous plus extraordinaires les uns que les autres. Du bleu outremer au vert émeraude en passant par toute la palette des bleus roi , clair , pervenche , des verts profonds ou légers comme l’écume de l’océan , verts et bleus électriques , explosifs ou veloutés traversés d’éclairs d’un blanc fulgurant .
Cet album est une goélette fine et racée, puissante et majestueuse que rien ne semble pouvoir arrêter. Aux voiles auriques gonflées par le souffle épique et divin de la mer.
Attaque d’emblée. Un rythme échevelé, puissant, inspiré, ça tourne en une boucle ahurissante de tonus, Dieu …
Michael Eriksen , quelle voix ! Si vous sortez vivant du premier titre vous êtes prêts à entreprendre la traversée magique.
Une batterie tenue magistralement par
Truls Haugen , juste comme je l’aime, qui chante, virevolte, martèle, souligne, des guitares tour à tour puissantes ou légères.
Mats Haugen à la guitare lead et
Glen Cato Møllen à la basse , le tout « entourbillonné » par le clavier de
Espen Storø.
Vous allez frôler les vagues , essuyer des tempêtes monstrueuses , croiser des goélands royaux , filer à 50 nœuds sans même vous en rendre compte . Fouettés par les vents et les embruns, puis vous laisser porter au grès de zéphyrs chauds et féeriques.
Ça vous transperce l’âme et le cœur, vous bouscule, vous chahute, il faut avoir le pied marin d’un vieux loup de mer pour encaisser cette musique !
On navigue entre jazzy, prog ou symphonique, sans trêve ni repos. Vous entendrez même une musique de fête foraine à la fin du 8eme titre , un limonaire, en fond , comme un rêve de marin loin de chez lui depuis longtemps et qui n'aspire qu'au repos.
Un vrai combat contre les éléments.
C’est compliqué, harmonieux, léger, puissant,
Tout simplement BEAU.
Si vous ne devez écouter qu’un titre, immergez vous dans « The Prophecy ».
Ça m’arrache le cœur de le dire, mais Dream Theater va devoir faire très fort pour qu’on remarque Octavarium après un tel album …
